Archives :
- Janvier 2011 [1]
- Décembre 2010 [1]
- Octobre 2010 [1]
- Août 2010 [1]
- Juillet 2010 [1]
- Avril 2010 [2]
- Novembre 2009 [1]
- Septembre 2009 [1]
- Juin 2009 [3]
- Avril 2009 [3]
- Novembre 2008 [1]
- Février 2008 [17]
- Janvier 2008 [1]
- Décembre 2007 [6]
Tags de pierrotlalune :
Édité le 27/02/2008 à 19:39
Le Grindcore
"À l'origine, le grindcore était une branche ultra-rapide du son metalcore, lui même fusion du punk et du metal. Tout reposait sur du blast beat, qui consiste en un martèlement violent et mécanique de la caisse claire, ponctué de roulements rapides sur le reste de la batterie. Des groupes comme Napalm Death et Doom ont repris le chant torturé de The Accüsed et ont enchainé les riffs de guitare distordue à un million de kilomètres-heure. Même si le death metal existait déjà, le grindcore a revu les règles du genre et a ajouté des parole intelligentes à une musique plus forcément démoniaque, mais certainement décapante. La Grande Bretagne, qui avait raté sa chance pour le trash, a enfin récupéré sa place de pionnière du metal avec un surprenant étalage de groupes violents produits par le label Earache.
Plus vite que jamais:
Bolt Power, BBC peel sessions (1988)
Brutal Truth, Extreme conditions demand extreme responses (1992)
Carcass, Symphonies of sickness (1989)
Doom, BBC peel sessions (1989)
Extreme noise terror, Holocaust in your head (1989)
Napalm Death, Scum (1987)
Napalm Death, From enslavement to obliteration (1988)
Score Throat, Unhinded by talent (1989)"
> Commenter le blog. 7 commentaires Tags :
Édité le 27/02/2008 à 19:06
Le Metal Alternatif
"À la fin des années 80, l'influence du metal a atteint une telle ampleur que pratiquement tous les groupes s'inspiraient de ce son, quel que soit leur style. Alors que Metallica s'éloignait du trash en 1991 avec le très commercial Black Album, de nouveaux groupes comme Soundgarden, Ministry et Faith No More ont réussi l'alliance du metal avec le rock alternatif, les synthétiseurs ou la dance. Même si à première vue elles pouvaient sembler partir dans tous les sens, ces expériences pointaient toutes dans la même direction, vers Black Sabbath et Metallica. Helmet, dont le look propre sur lui faisait songer aux New Kids de Block, allait fortement marquer la musique des dix ans à venir par son mélange de pop sautillante et de guitares brutales. Pourtant, le groupe ne se considérait pas comme une transition entre Iron Maiden et autre chose. 'On s'est retrouvés dans l'aventure metal par hasard, raconte le batteur John Stanier. On a toujours détesté que les gens nous associent à ce style'. Si on laisse de côté les questions d'image, les années 90 ont prouvé qu'avoir les cheveux courts n'empêchait pas de jouer un excellent metal.
Discographie:
Butthole Surfers, Locust Abortion Technician (1987)
Faith No More, The real thing (1989)
Helmet, Meantime (1992)
Jane's Addiction, Nothing's shocking (1988)
Kyuss, Blues for the red sun (1992)
Metallica, Metallica (1991)
Ministry, The land of rape and honey (1988)
Soundgarden, Screaming life/Fopp (1992)
Type O Negative, Bloody kisses (1994)
Voïvod, Angel rat (1991)
White Zombie, La sexorcisto: Devil music vol.1 (1992)"
> Commenter le blog. 14 commentaires Tags :
Édité le 27/02/2008 à 18:46
Le Funk Metal
"Les rythmiques syncopées du trash se mariaient plutôt bien avec les lignes de batterie complexes du rap hardcore. Quiconque s'amusait à réunir les deux se rendait vite compte qu'ils étaient faits l'un pour l'autre. Mais si autant de groupes se sont empressés de réconcilier ainsi des styles différents, c'est parce qu'ils étaient fatigués de copier Metallica (et le funk metal n'était plus dans ce cas qu'un pis-aller). Primus, dont l'écriture complexe s'est enrichie au cours d'albums pleins d'humour, à réussi à survivre aux phénomènes de mode. Faith No More, de son côté, a mis progressivement l'accent sur son côté rock. Mais les opportunistes de Mind Funk, Limbomaniacs et Mordred ont tous fini par mordre la poussière. Dix ans plus tard, les téléspectateurs de MTV allaient apprendre que ceux qui ne tirent pas les leçons de l'histoire sont condamnés à s'accorder quelques tons plus bas et à la répéter.
Les fous dansants:
Anthrax, I'm the man (1987)
Faith No More, Introduce Yourself (1987)
Fishbone, Truth & Soul (1988)
Infectious Grooves, The plague that makes your booty move (1991)
Limbomaniacs, Stinky Grooves (1990)
Mind Funk, Mind Funk (1991)
Mordred, Fools Game (1989)
Primus, Frizzle Fry (1990)
Red Hot Chili Peppers, The uplift mofo party plan (1987)
24-7 Spys, Gumbo Millenium (1990)"
> Commenter le blog. 4 commentaires Tags :
Édité le 26/02/2008 à 21:54
Le Punk Hardcore
"Passé les jours de gloire du punk à la fin des années 70, son influence a persisté sur une jeune génération qui, sans craindre de choquer, combattait le statu quo à travers des concerts et des albums underground. N'importe quel gami équipé d'un tshirt blanc et d'un stylo feutre pouvait rejoindre le club pour exprimer rageusement ses inquiétudes d'adolescent, dans une pièce pleine de de ses semblables adeptes de la rébellion et de l'anticonformisme. Lesrbor groupes hardcore anglais comme GBH et surtout Discharge s'intéressaient plutôt à la politique internationale. La scène américaine, elle, consistait en une succession de révoltes contre les comportements trop rigides, exprimées par une litanie de refrains anti-sociaux. Se détachant des autres, les Misfits arboraient un maquillage effrayant et partageaient la fascination du heavy metal pour les crânes et les os en croix. Beaucoup de ces groupes se rapprochaient en fait d'un metal dépouiilé de ses aspects comemrciaux
Discographie:
Agnostic Front, Victim in Pain (1984)
Bad Brains, I against I (1986)
Black Flag, Damaged (1981)
Black Flag, My war (1982)
Circle Jerks, Group sex (1981)
D.I., Team Goon (1981)
Die Kreuzen, Die Kreuzen (1984)
Discharge, See nothing, hear nothing, say nothing (1984)
GBH, City Baby attacked by the rats (1982)
Minor Threat, Out of step (1983)
Misfits, Walk among us (1982)
Negative Approach, Tied down (1983)
Suicidal Tendencies, Suicidal Tendencies (1983)"
> Commenter le blog. 12 commentaires Tags :
Édité le 26/02/2008 à 21:35
Le Glam Metal
"Jailli d'une fissure des trottoirs de Hollywood en Californie, le glam metal condensait l'énergie du heavy metal, les paillettes de MTV et un reste de luxure hard rock. Même si les Guns 'N Roses, Poison et même David Lee Roth étaient originaires du mid-west, à la fin des années 80 une force étrange semblait attirer tous les groupes de travestis à guitare rose à Los Angeles, où ils se trouvaient des petites amies pour les entretenir en attendant d'être touchés par la lumière divine de la célébrité. Malheureusement pour les FInlandais de Hanoi Rocks (pères spirituels de Poison, Guns 'N Roses et plus tard de Mötley Crue), leur rendez-vous avec Hollywood a tourné au drame lorsque leur batteur Razzle est mort dans un accident de voiture causé par l'alcool. Mais cela n'a pas empêché la locomotive glam de poursuivre sa route vers la décadence, jusqu'à la fin de la décennie, où ses rêves de midinettes ont fini écrasés sous le grunge et l'ascension inéluctable de Metallica. Pour le meilleur et pour le pire, les chevelure de un mètre de haut, la lingerie féminine et le rouge à lèvres de ce drôle de rejeton du heavy metal ont malgré tout marqué la mémoire collective.
Plaisirs coupables:
Cinderella, Night Songs (1986)
Dokken, Tooth and Nail (1984)
Faster Pussycat, Faster Pussycat (1987)
Guns 'N Roses, Apetite for destruction (1987)
Hanoi Rocks, Back to misery city (1984)
Mötley Crue, Girls, Girls, Girls (1987)
Nitro, O.F.R., (1989)
Ozzy Osbourne, The ultimate sin (1986)
Poison, Look what the cat dragged in (1987)
Ratt, Dancing Undercover (1986)
Stryper, To Hell with the Devil (1986)
Warrant, Cherry pie (1990)
W.A.S.P, W.A.S.P. (1984)
> Commenter le blog. 1 commentaire Tags :
Édité le 26/02/2008 à 21:15
Le Trash Metal
"En 1985, le power metal n'était déjà plus assez rapide pour exprimer toute l'énergie de la scène underground. Une nouvelle génération de groupe de trash metal semble être apparue du jour au lendemain, adoptant les riffs à base de triolets qui faisaient déjà l'originalité de Metallica. Si on peut décrire le power comme du heavy metal sous stéroïdes, le trash metal s'est caractérisé par des envolées de notes rapides, jouées à une vitesse inimaginable sans le moindre effort apparent. Cette musique était constamment en mouvement, comme un torrent de son plus énorme que jamais. Tenues de scène et autres fioritures sont passées à la trappe, les métalleux baissant la tête pour se concentrer sur la musique et des paroles plus sérieuses. Des observateurs extérieurs ont parfois associé ce mouvement au speed metal : les puristes feraient remarquer que le trash repose sur de longs breaks rythmiques déchirants, alors que le speed initié par Agen Steel et Destruction constitue une sous catégorie plus précise et musicalement plus complexe, qui préserve l'affrontement mélodique du metal classique.
Titans du Trash
Anthrax, Spreading the Disease (1985)
Artillery, Fear of Tomorrow (1985)
Carnivore, Carnivore (1985)
Death Angel, The Ultraviolence (1987)
Exodus, Bonded by blood (1985)
Holy Terror, Terror and submission (1987)
Megadeth, Killing is my business... and business is good (1985)
Metal Church, Metal Church (1984)
Metallica, Ride the Lightning (1984)
Metallica, Master of Puppets (1986)
Nuclear Assault, Game Over (1986)
Slayer, Reign In Blood (1986)
Testament, The new order (1988)
Voïvod, Killing the technology (1988)
Whiplash, Power & pain (1985)"
> Commenter le blog. 4 commentaires Tags :
Édité le 24/02/2008 à 21:02
Les débuts du Black Metal
"Considérés au départ comme du mauvais power metal par les auteurs de fanzines du milieu des années 80, le black metal et ses adeptes du cuir et des croix inversées ont été accueillis avec le même mépris que le punk rock quelques années plus tôt. Pourtant, le mouvement n'est pas retombé dans l'ombre, grâce à la popularité de ces groupes de l'extrême, et très vite des formations inspirées de Venom ont vu le jour un peu partout. Les thèmes sataniques empruntés à ce dernier ont rapidement laissé la place à une réflexion plus profonde avec Slayer, Bathory, Possesed ou Celtic Frost, posant les fondations d'un culte peu intéressé par les couleurs voyantes et à la recherche permanent d'attention de la part du heavy metal classique. À une vitesse éreintante, le black metal exprimait une émotion brute, primitive, viscérale. Au fur et à mesure que les rangs de ses suppôts enflaient jusqu'à atteindre des millions, le mouvement est devenu un élément de base de la culture underground, et plus tard une assise spirituelle et une source d'inspiration musicale pour le death metal.
Chants d'amour à Satan:
Bathory, Under the sign of the black mark (1987)
Destruction, Sentence of death (1984)
Hellhammer, Apocalyptic Raids (1984)
Morbid Angel, Abominations of Desolation (1986)
NME, Unholy death (1985)
Possesed, Seven Churches (1985)
Sepultura, Morbid Visions (1986)
Slayer, Hell Awaits (1985)
Slayer, Show No Mercy (1984)
Sodom, Obsessed by cruetly (1986)
Venom, Black Metal (1982)
Venom, Welcome to hell (1981)
> Commenter le blog. Tags :
Édité le 24/02/2008 à 20:45
Le Power Metal
"Quand les jeunes groupes se sont mi à doubler tout ce qui se faisait déjà écrasant du heavy metal, dopant aux stéroïdes le smoments les plus explosifs, ils ont créé le power metal. Le terme a été employé dans un sens très large pour décrire aussi bien le mur sonore d'Exciter que les hurlements sombres et apocalyptiques de Marcyful Fate : il recouvre en fait un style deux fois plus mordant que le heavy metal classique. Deux fois plus vite, deux fois plus de clous, le power metal a tout multiplié par deux. Accept, Jag Panzer et Warlock ont élevé la mélodie à deux guitares, le chant débridé et les percus assourdissantes à un niveau de puissance encore jamais atteint, sans pour autant bouleverser les règles établies par Judas Priest et Iron Maiden. Ils ont également révolutionné l'image du heavy metal : les membres de Metallica portaient des vêtements en Lycra et des cartouchières, Antharx des imprimés léopards ou autres, Manowar de la vrai fourrure, et King Diamond de Mercyful Fate un maquillage effrayant. Leur musique a protégé le coeur du mouvement metal du compromis commercial généra par MTV, et a ouvert la voie au trash metal qui allait bientôt suivre.
Poings levés:
Accept, Restless and Wild (1983)
Anthrax, Fistful of metal (1984)
Anvil,, Metal on metal (1982)
Exciter, Violence and force (1984)
Jag Panzer, Ample destruction (1984)
Manowar, Hail to England (1984)
Mercyful Fate, Don't break the Oath (1984)
Metallica, Kiil'em All (1983)
Raven, All for one (1983)
Savatage, Sirens (1983)
Thrust, Fist held High (1984)
Warlock, Burning the Witches (1984)
Wralord, Deliver Us (1983)"
> Commenter le blog. 13 commentaires Tags :
Édité le 24/02/2008 à 15:29
Le Heavy metal classique
"Le heavy metal avec un grand H : le meilleur des groupes de la NWOBHM, et tous ceux qui se sont montrés capables de porter des tubes aussi énormes que le mont Olympe. Un raz de marée de combos en tournée, plus intrépides que jamais, s'est abattu sur l'Amérique, bouleversant la vie des ados. Les gamins avaient des d'ordinateurs, des jeux vidéos et des piles de cassettes explosives qu'ils écoutaient dans leurs Walkman, les oreilles déchirées par ces sons futuristes lancés à grande vitesse. Tandis que AC/DC et Black Sabbath restaient toujours aussi primaux, sombres et brillants, Def Leppard, Iron Maiden et Judas Priest transformaient l'harmonie à deux guitares en science aérospatiale, créant tout un nouveau lexique du heavy metal. Leurs chansons racontaient des histoires vraies et effrayantes, et les musiciens n'étaient pas là pour plaisanter : finis les blousons à frange, la mode était maintenant aux tenues synthétiques moulantes ornées de clous et de pointes en métal. Quelque part là dessous se devinaient encore des riffs rock, mais en 1984, le heavy metal avait largement dépassé le point de non retour.
Secouez-vous la tête:
AC/DC, Back in black (1981)
AC/DC, For those about to rock, We salute you (1981)
Black Sabbath, Heaven and Hell (1980)
Black Sabbath, Mob Rules (1981)
Def Leppard, Hign'n'dry (1982)
Dio, Holy Driver (1983)
Iron Maiden, Number of the beast (1982)
Iron Maiden, Piece of Mind (1983)
Judas Priest, Screaming for vengeance (1982)
Judas Priest, Defenders of the Faith (1984)
Queensrÿche, Queensrÿche EP (1983)
Saxon, Power & the glory (1983)
Scoprions, Blackout (1982)"
> Commenter le blog. Tags :
Édité le 24/02/2008 à 15:08
Les débuts du metal américain
"Dans les années 1980, une scène hard rock locale est apparue à Los Angeles en réaction au disco, Van Halen en tête. Certains groupes multipliaient les pitreries pour faire dans l'originalité, mais la plupart se contentait de prendre le soleil, de se décolorer les cheveux et d'essayer de se fondre dans la mer de clones qui animaient les clubs en attendant la gloire. À New York, personne ne savait quoi penser de musiciens comme ceux de Riot ou de Twisted Sisters. Mais l'important, c'est que ces groupes se distinguaient de la vague britannique. Concrètement, le nouveau groupe d'Ozzy Osbourne était une entité américaine. Avec Van Halen, il a d'ailleurs contibué à l'éclosion d'Aerosmith, de Heart et de tout ce sous groupe du hard rock des années 80. Très vite, Mötley Crue, Ratt et la bande du Metal Massacre ont orienté le heavy metal dans une nouvelle direction.
Hot Rockers:
Lita Ford, Out for Blood (1983)
Metal Massacre, compilation (1982)
Mötley Crue, Too fast for Love (1981)
Ozzy Osbourne, Blizzard of Ozz (1980)
Ozzy Osbourne, Diary of a Madman (1981)
Quiet Riot, II (1979)
Ratt, Ratt EP (1983)
Twisted Sisters, Under the Blade (1982)
Van Halen, I (1978)
Van Halen, Women and Children first (1980)
Y&T, Earthshaker (1981)"
> Commenter le blog. 4 commentaires Tags :
Édité le 24/02/2008 à 14:38
La NWOBHM (New Wave Of British Heavy Metal)
"Même si 'l'ancienne vague' du heavy metal britannique avait surtout existé dans l'imagination des fans de hard rock, l'expression 'New Wave Of British Heavy Metal', sonnait assez bien pour rester. Sur le plan musical, la NWOBHM a adapté le hard rock des années 70 à la sauce punk rock avec pour résultat une énergie renouvelée centrée sur les guitares. Inspirés par le côté artisanal du punk, des groupes comme Iron Maiden ou Diamond Head ont autoproduit leurs premiers albums ou les ont confié à des labels indépendants tels que Neat ou Heavy Metal Records. En Angleterre et dans toute l'Europe, les fans se sont rassemblés, vêtus de blousons de cuir et de vestes en jean couvertes d'écussons et de pins aux couleurs de leurs groupes préférés. L'année 1980 marqué l'essor du mouvement avec la sortie de centaines de singles et de quelques 33 tours mémorables dont ceux de Motörhead, Saxon, Iron Maiden et Judas Priest. Ces groupes, enconre concentrés sur la région de Londres à l'époque, allaient dominer le heavy metal de la décennie à suivre grâce à leur don pour la scène.
Discographie:
AC/DC, Highway to Hell (1979)
Angel Witch, Angel Witch (1981)
Def Leppard, On Through th Night (1980)
Diamond Head, Lighting to the Nations (1980)
Girlschool, Hit and run (1981)
Iron Maiden, Iron Maiden (1980)
Iron Maiden, Killers (1981)
Judas Priest, British Steel (1980)
Metal for Muthas, compilation (1980)
Motörhead, Ace of spades (1980)
Motörhead, Overkill (1979)
Raven, Wiped out (1982)
Saxon, Wheels of steel (1980)
Tank, Filth Hounds of Hades (1982)
> Commenter le blog. 2 commentaires Tags :
Édité le 24/02/2008 à 14:23
Le Punk Rock
"Brève poussée d'enthousiasme destinée à renverser la scène rock désabusée, le punk rock a envahi Londres, New York puis Los Angeles, abandonnant les expérimentations musicales pseudo-scientifiques pour des effets essentiellement visuels. Le punk étaient avant tout une affaire de look; en fait, sans leurs cheveux oranges et leurs crânes rasés, rien n'aurait distingué les Sex Pistols ou les Clash des autres groupes qui jouaient dans les pubs. EN Californie, sous le gouverneur Reagan, les marginaux de Black Flag, Germs et X ont prouvé qu'il existait autre chose que le soleil et le beach volley, attaquant les idéaux hollywoodiens dans leurs chansons menaçantes. La scène new-yorkaise était plus intellectuelle, si l'on excepte le groupe qui a fait le plus parler de lui, les minimalistes légendaires et percés des Ramones. Tous vêtus des mêmes jeans et blousons de motards, ils faisaient continuellement référence à Black Sabbath.
Classiques à crête:
Black Flag, Evrything went back (1982)
The Clash, The Clash (1979)
The Damned, Damned Damned Damned (1976)
The Fall, Live at the WItch Trials (1979)
Germs, GI (1979)
Plasmatics, New Hope for the Wretched (1980)
Ramones, Ramones (1976)
Ramones, Rocket to Russia (1977)
Sex Pistols, Never Mind The Bollocks, Here's the Sex Pistols (1977)
X, Los Angeles (1980)"
> Commenter le blog. Tags :
Édité le 24/02/2008 à 14:08
Le Protometal
"Les petits nouveaux de la fin des seventies ont découverte le heavy metal dans les recoins inexplorés des empreintes laissées par les dinosaures du hard rock. Bien avant eux, Kiss et AC/DC avaient condensé ce qui s'était fait de plus important jusque-là pour créer des hymnes à taille humaine. Judas Priest et Scorpions avaient apportés les duos de guitare électrique, créant une nouvelle dimension qui deviendrait la base de toute l'écriture du metal. Même s'ils ressemblaient à des hard-rockeurs, ces groupes ont été à l'origine d'un genre nouveau. Leurs paroles étaient moins abstraites, plus en lien avec ce qui se passait dans la rue. Au fur et à mesure qu'ils ont gagné en maturité dans la décennie qui a suivi, un par un ils ont laissé derrière eux les habits encombrants du hard-rock pour rejoindre le territoire du heavy metal.
Traces de Heavy:
AC/DC, If you want blood, You've got it (1978)
Bloodrock, 3 (1971)
Judas Priest, Sad Wings of destiny (1976)
Kiss, Double platinium (1978)
Led Zepplin, Presence (1976)
New York Dolls, New York Dolls (1973)
Rainbow, Rising, (1976)
Runaways, Queen of noise (1977)
Scorpions, In Trance (1975)
Thin Lizzy, Jailbreak (1976)
Robin Trower, Live (1976)
UFO, Light Out (1977)"
> Commenter le blog. Tags :
Édité le 24/02/2008 à 13:50
Le Hard-Rock
Voilà quelques définitions de styles, par Ian Christie (Sound Of The Beast, L'histoire définitive du Metal). Il y a bien entendu matière à discussion!
On commence par le Hard Rock:
"Des dizaines de groupes contemporains de Black Sabbath ont contribué au développement de ce l'on a appelé par la suite le heavy-metal. Certains étaient influencés par le blues, comme Led Zepplin ou Deep Purple. D'autres, comme King Crimson, Queen ou Rush, ont tenté d'introduire des éléments classiques dans leur musique. Blue Cheer et les Stogges se contentaient de pousser leurs amplis aux maximum et de griller tout ce qui se trouvait autour. Ils se ressemblaient tous : cheveux longs, grande gueule, pattes d'eph et provoc. Et ils partageaient le même but : faire dix fois plus de bruit que l'explosion du rock'n'roll dans les années 60. Même si depuis on a oublié une grande partie de leur musique, le heavy-metal doit beaucoup à ces pionniers qui n'avaient peur de rien.
Déjantographie:
Alice Cooper, Killer (1971)
Blue Cheer, Vincebus Eruptum (1967)
Blue Öyster Cult, Tyranny and Mutation (1973)
Cream, Disraeli Gears (1967)
Deep Purple, Machine Head (1972)
Flower Travelin' Band, Satori (1972)
Hawkind, Hell Of The Mountain Grill (1974)
Jimi Hendrix, Electric Ladyland (1968)
King Crimson, Starless and Bible Black (1974)
Led Zepplin, IV (1971)
Queen, A Night at the Opera (1975)
Rush, 2112 (1976)
The Stooges, Raw Power (1973)
MC5, Kick out the jams (1969)"
> Commenter le blog. 3 commentaires Tags :
Édité le 20/02/2008 à 10:18
Soldat Louis en ITW
Vous vous souvenez de votre première ITW? Moi c'était avec Soldat Louis, en 2006, à l'heure où leur premier album était aussi vieux que moi!
Soldat Louis c'est bien sûr « Du rhum, des femmes. », mais c'est aussi beaucoup d'autres choses. Rencontre avec Serge Danet, chanteur/guitariste du groupe.
Après 18 ans de carrière comment se porte le groupe ?
Serge Danet : Ah 18 ans quand même j'avais pas fait le calcul en fait ! Le groupe se porte très bien merci ! D'ailleurs on vient de terminer l'enregistrement de notre nouvel album, il sortira très bientôt. On a été courageux on a fait 14 titres (rires) ! On va en jouer deux ce soir
Qu'est-ce qui vous motive depuis tout ce temps ?
SD : La musique, c'est notre passion. On aime la scène, rencontrer le public, partager. Si on fait de la musique c'est avant tout pour la jouer devant un public. Le studio c'est bien mais ça reste réducteur, le contact avec les gens n'est pas direct. Alors que là en concert on peut voir la réaction des gens, il y a un côté festif et ça c'est génial. On a un public fidèle, qui se rajeunit, et qui grossis, c'est super !
Quelle a été votre réaction en 1988 avec votre soudain succès ?
SD : Ah ça été une réelle surprise ! On jouait pourtant depuis quelques temps déjà et ça nous est tombé dessus très vite. C'était enfin la reconnaissance de notre musique après 15 ans de galère. Enfin galère., on était juste obligé d'avoir des petits boulots pour pouvoir continuer de jouer jusqu'à ce que le premier album sorte. Je me souviens, on l'avait envoyé à toutes les rédactions et à l'époque ils disaient que c'était le truc le plus rock'n'roll qu'ils avaient entendu depuis longtemps. Après quand ils ont vu qu'on devenait populaires, ils ont eu vite fait de changer d'avis (rires) !
Que pensez-vous de l'exportation de la culture bretonne, quand on voit la St Patrick au stade de France ou encore le festival inter-celtique de Lorient qui rassemble tous les ans plus de monde ?
SD : C'est vrai que la Bretagne s'étend de plus en plus. Tous ces évènements sont la vitrine d'une région très musicale. C'est un véritable nid d'artistes. Les bars accueillent souvent des petits groupes, comme nous à l'époque ! Et en plus on a de nombreux festivals l'été, qui permettent de découvrir pleins de nouveaux artistes, dans tous les styles. Il y a aussi pleins de petits labels comme le nôtre (Créon music, ndj).
Les intermittents du spectacle se battent toujours pour un remaniement de la réforme d'allocation chômage, quel regard portez-vous sur ce mouvement ?
SD : Je soutiens tout à fait les intermittents. Il faudrait que le système redevienne comme avant, c'était bien mieux. Aujourd'hui c'est très difficile de vivre de sa passion et c'est vrai qu'on a de la chance de pouvoir le faire. D'une manière générale c'est assez compliqué en ce moment, les majors grignotent les petits labels, tout ce qui est indépendant, les petites structures ont du mal à subsister. C'est difficile aujourd'hui pour un label indépendant de trouver une distribution correcte. Nous de ce point de vue là on est chanceux, une major nous fait la distribution donc on a pas à se plaindre.
Vous sortez donc un nouvel album d'ici peu de temps, avez-vous peur de souffrir du téléchargement ?
SD : Ah oui il est peut-être déjà sur le net, il faudrait que je regarde (rires) ! Sérieusement, le téléchargement, c'est vraiment problématique. C'est vrai qu'il y a un certain pillage des oeuvres, mais en même temps Internet est un formidable outil pour découvrir et pour les groupes c'est un moyen de se faire connaître. Après je trouve ça nul de donner une amende au mec devant son ordinateur en train de télécharger, ça serait comme pénaliser les gens qui écoutent la radio ! Non pour moi il faudrait faire payer les fournisseurs d'accès au même titre que les programmateurs de radio paient pour passer un artiste. Il faut se mettre à la place de la personne, d'un côté on lui dit qu'il faut payer 20€ pour un CD et de l'autre qu'elle a la possibilité d'avoir le même album pour quasiment rien, le choix est vite fait !
La musique deviendrait-elle une marchandise ?
SD : C'est vrai que progressivement ça en devient une, quand tu vois que les petits disquaires disparaissent et que les grandes surfaces ont un rayon CD. On est plus dans une logique de découverte, les grandes surfaces veulent faire du profit alors elles ont quelques références et puis quand l'une d'elles se vent plus on la remplace par une autre.
Pierre
> Commenter le blog. 5 commentaires Tags :
Édité le 17/02/2008 à 11:46
Hérésie
Hérésie marque le retour d'Aqme aux choses sérieuses, après une pause écourtée pour des raisons de bougeotte créative. Direction la Suède pour ce quatrième effort avec Monsieur Daniel Bergstrand à la production, comme sur Sombres Efforts et Polaroïds et Pornographie, autant dire que ça va faire très mal.
Après une intro arpégique d'inspiration mélancolique, le riff mélodique de Uniformes prend la suite dans un style nordique avant d'annoncer un refrain aux allures de slogan de manifestant (Je ne veux pas vivre dans un uniforme). Lourd Sacrifice et Un goût amer continuent d'asséner l'auditeur jusqu'à Karma & Nicotine, teinté de single-itude (sic). Cette première partie dévoile la maîtrise du groupe dans ses compositions alors que Un goût amer donne à voir les premières faiblesses du chant, dans le domaine parolier. Karma & Nicotine, Les enfers, En saga om livet et Romance mathématique montrent le côté plus mélodique du quatuor parisien, alors que les paroles de Thomas ont du mal à toucher l'auditeur, si ce n'est en lui donnant une impression dérangeante, notamment sur En saga om Livet (Cette souffrance a déjà un nom, elle s'appelle vie). Passé ce petit interlude de 4 titres, le tempo rapide de Casser/Détruire met tout le monde d'accord avant de passer à 312, tout aussi efficace et faisant largement référence à Polaroïds & Pornographie. La fin de l'album ne relève pas d'un intérêt énorme, sauf pour les amateurs de la lourdeur cradingue de La fin des temps. Le groupe se perd dans les breaks et délaisse une efficacité qui lui allait pourtant si bien.
En définitive, Hérésie fait le mélange des trois précédents albums pour un rendu en demi-teinte, notamment à cause des paroles, qui desservent la plupart des compositions les plus calmes. En revanche, Aqme prouve sa capacité à envoyer le boulet, et c'est plutôt de bonne augure pour la tournée!
Pierre
> Commenter le blog. 3 commentaires Tags :
Édité le 14/02/2008 à 13:54
MASS EN LIVE
Des vidéos live de Mass Hysteria sur la tournée "Une somme de détails"?
=> check it ! http://masshysteria.over-blog.fr
> Commenter le blog. Tags : Mass Hysteria,live