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Édité le 05/11/2005 à 17:54
Thriller de glace
La Lionne blanche (Seuil)
(Henning Mankell)
Quatrième de couverture:
"En Scanie, par un bel après-midi d'avril 1992, Louise Akerblom, agent immobilière et jeune mère de famille, disparaît dans des conditions mystérieuses. Pendant ce temps, en Afrique du Sud, un groupe d'Afrikaners fanatiques prépare avec soin un attentat contre une importante figure politique.
Quelques jours plus tard, le corps de Louise, le front troué d'une balle, est repêché dans un puits. L'inspecteur Wallander et son équipe enquêtent. Mais le passé de la victime est limpide et les recherches piétinent. C'est alors que les policiers découvrent sur les lieux du crime le doigt tranché d'un homme noir.
Y aurait-il un lien entre les deux affaires ?
La suite ? Un téléscopage vertigineux entre la réalité quotidienne de la province suédoise et la lutte politique sanglante qui se déchaîne au même moment à l'autre bout du monde.
Or Wallander en sait peu sur l'apartheid. Il n'est guère plus au fait de la situation internationale. Par exemple, il ignore la relation qui peut exister entre l'ex-KGB et les nationalistes blancs d'Afrique du Sud. Cette fois, ce n'est plus le sort d'individus qu'il a entre ses mains, c'est le destin d'une nation".
De la Scanie natale de l'inspecteur Wallander, à l'Afrique du Sud en proie à de graves difficultés politiques (celles de l'après-apartheid). Mêlant géopolitique et thriller traditionnel, La Lionne blanche se scinde en deux parties, la première se déroulant en Suède avec l'enquête de l'inspecteur Wallander, la seconde en Afrique du Sud où se joue l'avenir de deux peuples, d'une nation.
Souffrant d'un certain manque de rythme dans l'intrigue, les tenants et aboutissants du romans sont révélés au lecteur sans doute un peu trop tôt, La Lionne blanche n'en reste pas moins un bon polar. Une quête personnelle obsédante pour l'inspecteur Wallander qui prendra tous les risques et en fera courir à ses proches pour résoudre cette affaire. Mais également une profonde remise en question pour ce personnage récurrent chez Mankell, à savoir si tout cela en vaut la peine. Poussé jusque dans ses derniers retranchements, Kurt Wallander, met le doigt dans un engrenage diabolique, dont il ne ressortira pas indemne.
La grande réussite d'Henning Mankell est, d'encore une fois, nous faire partir d'un évènement tragique qui bouleverse la quiétude de la Scanie natale de Kurt Wallander, pour construire une intrigue aux enjeux qui dépasse tout ce que son personnage pouvait imaginer.
La Lionne blanche, un thriller efficace au dénouement, certes, un peu «facile», mais un opus sur l'Afrique et ses croyances (continent cher à Mankell, lequel partage sa vie entre la Suède et le Mozambique). Un livre sur le sacrifice et la vengeance au coeur de cette haine implacable qui depuis la nuit des temps, divise les peuples.
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