Peer 2 Peer et le géant aux pied d'argiles ?

Considérons qu'une personne achète un certains nombres de CD par an, indépendamment des autres conditions de son environnement.
Etant matérialiste comme la plupart des gens, elle achète donc un CD, pour sa pochette, les photos et les paroles du livret, et éventuellement pour l'écouter.

Donc, on considérera que le nombre d'achat de CD par an est à peu près constant, ou dépendant du pouvoir d'achat, mais indépendant des avancées technologiques.


Dans sa situation présente, cette personne écoute les artistes qu'on veut bien lui proposer. C'est à dire majoritairement, ceux qui passe le plus sur la radio qu'elle écoute, ou à la télé. Remarquer que le choix des artistes est effectué par un agent extérieur : le programmateur de la radio qui est alimenté par des grosses maisons de disques, le responsable des programmes, etc...
Que ce passes t-il si cette personne à accès à une technologie ou un réseau de connaissances pour lui permettre d'écouter de nombreux artistes ?
Ayant accès à un nombreux beaucoup plus grand de choix, par rapport à sa situation précédente, cette personne va donc devoir opérer un "filtrage". Elle va devoir sélectionner les artistes qui lui semblent à son goût, et qui mérite, toujours selon elle, à une écoute et une attention plus grande que les autres artistes. Evidemment, cette sélection d'artistes va influencé ses achats de CD. Comment pourrait-il en être autrement ? Chaque personne est influencé quotidiennement par son environnement immédiat et les sources d'informations auxquelles, elle à accès. Cette personne va donc orienter ses achats de CD, en considérant qu'elle est métérialiste, à la sélection d'artistes qu'elle a retenue.
Etant débarrasée de ce filtrage extérieur, qui ne lui présente que des artistes susceptible de lui plaire, et non des artistes qu'elle aura sciemment choisie, cette personne peut donc achter ce qui lui paraît avoir le plus de valeur artistique.

Qu'en est t-il pour les majors du disque ?
Il est évident, que plus un artiste couvre un nombre important de gens, plus il est potentiellement vendeur de disques auprès de cette population. D'ou l'intérêt des groupes et artistes préformatés, assez insipide, mais néammoins adapté aux goûts d'un plus grand nombre. Pouvant accentué la promotion de quelques artistes plutôt qu'un multitude, une compagnie intéressé par le profit, est donc tentée de présenter de tel artistes, réduisant ainsi ces coûts de promotion pour une plus grande audience.
Voilà, où se trouve le danger d'une technologie permettant l'accès à une plus grande source d'information, pour les majors du disques. Ce phénomène, entraînant, non pas une baisse des ventes de disques, mais bien une baisse de leur part de marché.

Les ventes de disques augmentent chaque année, même après l'apparition de technologies permettant la copie et l'échange. Citons la K7 audio, le CD enregistrable, les Mp3, et maintenant les réseaux peer-to-peer. Cette dernière technologie permet subtilement, aux gens d'écouter toute les sources artistiques dont ils n'auraient peut-être pas les moyens d'accéder, ceci influençant par la suite leur mode de consommation.

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