Rock Rock > Yawning Man

Biographie > Un mec qui baille ?

C'est sous le soleil californien que le trio Yawning Man a enregistré ce premier album : Rock formations, une formation résolument rock et des formations pierreuses sur la pochette, les lascars jouent avec les mots et avec les étiquettes du rock... Faut dire qu'ils ont été élevés dans le desert en bonne compagnie... Ainsi Alfredo Hernandez officiait derrière la batterie sur la fin de Kyuss et au début des Queens of the Stone Age, Gary Arce lachait ses accords chez Oddio Gasser et Mario Lalli est aussi le bassiste de Fatso Jetson (un groupe signé sur Records Records le label des QOTSA). Cet album paraît début 2005 chez les espagnols de Alone Records...

Yawning Man / Chronique LP > Rock formations

yawning man : rock formations Si tu as lu la bio (Un mec qui baille ?), tu te dis : oulà, ça sent le stone rock à plein nez... Des petits gars qui ont trainé leurs guêtres dans le ranch de Josh Homme, ça semble évident... Et bien... perdu ! Yawning Man fait plutôt du rock psychédélique instrumental, avec quelques touches bluesy, quelques autres un peu plus lourdes et beaucoup de bends lancinants sur des effets trés clairs et donc trés loins de la lourdeur du stone rock auquel on pouvait s'attendre...
Yawning Man nous déroute donc complètement et même une fois rentré dans leur trip, pas évident de les "ranger" quelque part... On imagine bien les gars avec des chemises hawaïennes, des sandales et des chapeaux de paille, pas speed pour deux sous, tranquilles... C'est du rock mais ça ne balance pas dans tous les sens, le groupe nous emmène dans son monde particulier, loin de tout et c'est là qu'on retrouve l'esprit du désert... Mais ce n'est pas non plus celui du roi lézard de Jim Morisson, ici, l'ambiance est sereine et les substances ingérées ont l'air assez douces, seraient-ce des "Buffalo chips" ?
La guitare de Gary Arce est prédominante sur ce Rock formations, les effets utilisés un peu redondants mais si on n'y prête pas trop attention (ou qu'on les apprécie), la quarantaine de minutes passée en la compagnie de Yawning Man est agréable, comme ce vent chaud venu du désert alors qu'on est confortablement installé à l'ombre, une bière fraiche à la main...