Yarol est évidemment connu pour avoir été le guitariste de la Fédération Française de Funk mais aussi batteur/chanteur sur le projet Mud qu'il partage avec son frère Melvil, acteur renommé. En 2001, FFF se met en mode pause indéterminée et Yarol en profite pour créer deux ans plus tard le Yarol Rock'n'Roll Trio qui tournera essentiellement dans la région parisienne. C'est à cette époque que naissent les morceaux qui vont figurer sur 2003 sessions mais ceux-ci vont être publiés seulement en 2008 via Bonus Tracks Records. Ce label qu'il a crée en 2006, majoritairement connu pour avoir été l'un des catalyseurs (avec le ringard Philippe Manœuvre) de cette scène parisienne tristement hype (BB Brunes, Naast et cie) mais ça c'est une autre histoire. Insatiable de projets, début 2008, il forme Heartbreak hotel en compagnie de Nicolas Acin (chanteur des Hellboys), mais la grande faucheuse viendra stopper brutalement cette aventure, emmenant Nicolas Acin juste avant l'été...
Infos sur Yarol
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Liens pour Yarol
- BonusTracksRecords.com: Site du label (261 hits)
- Yarol: Myspace (313 hits)
Yarol dans le magazine
Numéro :
Mag #48
Oui, on a mis du temps entre les deux derniers mags mais entre l'impression papier du 47, les vacances, des déménagements et la préparation de ce gros #48, ne va pas croire qu'on se soit reposé sur nos lauriers. Et on a un patron en couv' ! Yarol pour vous servir. Merci à lui et à tous les groupes qui nous répondu à nos questions et que tu retrouves donc en interview : Mira Calls, Shewolf, La Jungle, Troy Von Balthazar, Primal Age, We Hate You Please Die, Twin Souls, Mss Frnce, Crypta et Fauxx.
Liens Internet
- musik-industry.com : webzine rock/métal/ciné
- Rezomusique : un annuaire consacré à la musique
- ThePRP : le site alternatif américain de référence
Rock > Yarol
Biographie > Yarock'n'roll
Interview : Yarol, Yarol en interview (sept. 2021)
Yarol / Chronique LP > Hot like dynamite
Alors que le premier album de Yarol arborait une pochette noir et blanc et était un rock sans concession, le second album affiche une pochette colorée et le disque se fait kaléidoscope.
Chaque chanson se retrouve ainsi représentée ("Rio", "Margarita", "Chevrolet", etc. ) sur la pochette haute en couleurs et les chansons font honneur à ladite pochette. Pas de temps mort et de nombreux guests pour un album conçu pour être écouté d'une traite comme un voyage musical.
Yarol a convié une longue liste d'invités : auteur de trois textes en français sur l'album, Lescop partage le micro sur "Comme la pluie". Un chanteur de Maloya s'occupe du refrain de "Margarita", le rock n'est pas en reste puisque Warren Mutton, du groupe nantais KoKoMo, est invité sur "The detonator" et Victor Mechanick sur "Chevrolet". Le duo que nous attendions tous est celui avec Marco Prince, de FFF, qui nous replonge dans l'énergie du groupe dans les années 90's sur le titre "Television".
Un superbe album qui appelle au live pour pouvoir avoir la chance de croiser les guests au gré des différentes dates.
Publié dans le Mag #48
Yarol / Chronique EP > 2003 Sessions
Même pendant les sérieux coups de barre de la Fédération Française de Funk (cf. l'album Vierges), l'un des membres continuait à briller par la maîtrise de son instrument et sa capacité à pourvoir des riffs mélodiques ainsi que des phases guitaristiques toujours excellemment ficelées. Ce membre, c'est Yarol et il nous revient aujourd'hui avec un EP, 2003 sessions, qui le voit crapahuter sur des sentiers blues-rock. Une trajectoire pas si étonnante car la popote d'FFF en contenait déjà quelques saveurs (le riff au bottleneck de "Barbès" par exemple) à l'époque. Yarol se donne 6 titres pour vous convaincre et il faut dire que ça marche plutôt bien : on adhère à son blues cradingue comme un 4x4 adhérerait à une route nouvellement goudronnée et on avale ces 6 titres comme on boufferait littéralement une grosse côtelette saignante accompagnée d'un plat de frites graisseuses. Le premier titre "Another reason" est une plutôt excellente carte de visite à l'univers et aux codes que souhaite exploiter Yarol dans son nouveau costume : un riff qui a sûrement macéré dans le tonneau Angus Young (guitariste d'Ac/Dc) pendant quelques heures et un son de guitare gorgé de saletés en tout genre, un solo d'harmonica énergisant et enfin une voix ultra-plaisante qui ne dessert pas une musique aux angles volontairement chaotiques et brut de décoffrage. Une ligne directrice qui a fait ses preuves et que le talentueux guitariste arrive à s'approprier. FFF était un groupe qui regardait constamment en avant en matière de musique. Avec Yarol, il va falloir s'habituer au coup d'œil dans le rétroviseur plutôt classieux : pas révolutionnaire pour un sou (Yarol n'en a surement pas la prétention) mais c'est sacrément bien foutu et assez jouissif pour justifier l'écoute de ce premier mini effort en forme d'hommage à de vieilles racines musicales.