Wonderflu est un quatuor parisien existant depuis 2007. Le groupe est constitué de Greg (Guitare, piano, chant), Santiago (guitare), Gaël (batterie) et Gretch (basse). Ils livrent un premier EP en 2010 du nom de Lota Schwager.
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Liens pour Wonderflu
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Wonderflu discographie sélective
Wonderflu dans le magazine
Numéro :
Mag #50
Un 50ème numéro, ça se fête ! Alors on s'est fait plaisir avec un des groupes les plus importants des années 90 (celles de notre jeunesse pour beaucoup dans l'équipe) : Therapy? ! Au menu, une superbe interview menée par Olivier Portnoi (et ouais !) et l'intégralité de la discographie du groupe ! On a invité quelques autres loustics à prendre part à la fête, on te laisse découvrir tout ça comme les interviews de Supermunk, Jack And The Bearded Fishermen, Darcy, You Said Strange, Effervescence Records, Athlete, Brns, Burning Heads, Pili Coït, Mopa...
Liens Internet
- agenda-concert.com : L'agenda des concerts
- Noise Mag : site du mag'
- mygmusique.com : webzine rock
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Wonderflu / Chronique EP > Bubblegum & Long distance
Entre Lota Schwager premier EP du quatuor parisien Wonderflu chroniqué dans ces pages en janvier 2011 par l'ami Cactus et Long distance paru en décembre dernier, il s'est passé dix ans et autant d'EP (sans compter un double album et un split album !). Pour sûr, le groupe ne fait pas semblant et comble inévitablement ses fans. On se croirait dans les 70's quand les groupes de l'époque enregistrait un album par an ! Et comme nous avons reçu à la rédac' les deux derniers EP, je ne vais pas me faire prier pour t'en parler.
Honneur à Bubblegum donc, sorti en novembre 2020. Cinq titres, tous assez courts (on ne dépasse pas les 2'44), dans une ambiance noisy lofi bricolo indie rock bien efficace. Dans un délire assez proche des fringuants Dinosaur Jr. et des mystérieux Eels été rappelant les débuts de Dionysos, Wonderflu s'éclate à jouer des morceaux simples, sans prétention mais mélodiquement acidulés et vraiment bien branlés (même si on a l'impression que c'est un peu branlant, ce qui apporte un charme tout particulier). J'ai un faible tout particulier pour "January ends", morceau d'ouverture qui donne bien le ton à cet EP rentre dedans. Pour les fans des groupes de Seattle de la fin des 80's (si tu vois où je veux en venir) et des artistes sans limite d'inspiration.
Long distance, paru fin 2021, est un peu plus péchu, un peu plus nerveux, un peu plus rock 'n' roll, un peu plus tout ça quoi ! Mais avec cette constance de proposer des morceaux convaincants. Jouant pied au plancher et toujours avec des morceaux ne dépassant pas les 180 secondes, Wonderlu n'y va pas par quatre chemins pour balancer un rock poisseux, au son garage et à l'attitude Stoogienne. L'ombre de Nirvana plane sur ce disque brut et sans concession. Une vraie réussite, avec pour point d'orgue le génial "Open spaceship" et le torturé "You've never wanted to speak". En sept titres et quinze minutes, Long distance va assurément te faire passer un bon moment. Deux EP, deux ambiances avec pour dénominateur commun la Classe. Avec un grand C, bien sûr.
Publié dans le Mag #50
Wonderflu / Chronique EP > No end in sight
Après Lota Schwager, les Wonderflu continuent leur petit bonhomme de chemin en te proposant un autre EP intitulé No end in sight. Tant mieux, au vu du premier morceau, "Fine now", ils ne semblent en rien avoir perdu leur verve et ce songwriting qui faisait plaisir à entendre. Le propos est toujours ancré dans les années 90, semble également s'être musclé un peu et lorgne du coté d'un Mudhoney. Momentanément puisque sur "Anybody", le titre se fait un poil plus mid-tempo sans pour autant perdre de son impact tandis que "Flames" me rappelle un Pavement enjoué et "Power of time", un excellent morceau de Eels. Au bout des 7 titres et pas des moindres ("Lost in the 50's" savoureux...), il est difficile de ne pas constater que les Wonderflu maîtrisent parfaitement les ingrédients des groupes qui les influencent et on ne peut que leur souhaiter de trouver l'écho qu'ils méritent. C'est à dire de vendre des millions de No end in sight. Excellente (re)prise de contact.
Wonderflu / Chronique EP > Lota Schwager
Livrer un EP qui a la consistance d'un album, c'est déjà quelque-part le signe d'un groupe en pleine confiance, qui sait où il va musicalement. Avec des influences orientées vers le panthéon de l'indie rock américain (Sebadoh, Eels, Pavement, Dinosaur Jr., Fugazi... On peut pas faire plus classe, si ?), le groupe sait effectivement quels chemins prendre : prod' typée 90's, entre pop indie et rock relax, le groupe joue sur les deux tableaux et les mêle parfois avec une maitrise flagrante. "Running faster", le premier titre, marque déjà les esprits avec une composition qui lorgne autant sur Pavement (plutôt période Wowee Zowee) et sa pop foutraque, qu'Eels pour la voix semi-désabusée et l'impression que le chanteur pourrait se défenestrer dès la première fenêtre venue, mais tout de même avec une désinvolture que seul les groupes américains des années 90 savaient incarner. Les Wonderflu sont apparemment particulièrement doués lorsqu'il s'agit de se réapproprier des codes d'une époque musicale au cadavre toujours bien remuant et ils vont encore le démontrer avec les titres suivants. "Travel" sent encore le Pavement à plein nez, sans que ce ne soit aucunement péjoratif et le solo qui parcoure le titre respire les petits doigts agiles de Jay Mascis, la progression en est d'ailleurs particulièrement savoureuse à l'écoute. Mélodies obsédantes, lignes de voix typiquement "Malkmusienne", atmosphères attachantes, le groupe semble avoir tout compris et la doublette "Comeback (part1, part2)" est encore une réussite à mettre à leur actif. En chroniqueurs méticuleux que nous sommes, on essaie tant bien que mal de dénicher le truc négatif à mettre dans cet article mais même à force de parcourir l'EP, vaines tentatives... Ne comptez pas sur moi pour critiquer le groupe sur ses références (on songe beaucoup à Sonic Youth et Nirvana sur "442", à Eels sur "Your draw" et "Calling Raoul") parfois bien marquées, c'est juste toujours particulièrement foutu et c'est tout ce que l'on demande. Une bien belle surprise.