On va mettre les choses au clair d'entrée afin d'éviter toute confusion, William Wilson n'est pas un chanteur, il s'agit d'un groupe à part entière, d'un quartet pour être précis. Composé de Céline (chant, guitare, programmation), Jean-Chri (guitare), Nico (basse) et de Bas (batterie), William Wilson n'est pas non plus anglo-saxon contrairement à ce que son patronyme laisserait légitimement supposer, mais bien français. Par contre (pour ne pas prêter un peu plus à confusion...), la musique du groupe, a plus tendance à se rapprocher de la pop anglaise. Mais pas seulement.
Power pop à tendance légèrement éléctro, la musique de William Wilson pourrait se définir comme un soupçon de french touch sur la vague brit-pop qui déferle actuellement sur le monde de la musique. Un peu à la manière des grenoblois de Rhesus, William Wilson, qui tient son nom de l'un des personnages phares de l'oeuvre du romancier Edgar Allan Poe, fait souffler un vrai courant d'air frais sur la scène indie pop hexagonale.
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Masternova
Quartet indie pop british mais alsacien d'adoption...
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William Wilson / Chronique EP > Disposable
Il y a des groupes qui séduisent dès que l'on pose une oreille sur leur travail, il y a des groupes qui parviennent à nous graver ses mélodies dans la tête. Il y a des groupes qui non content de livrer des titres à la fois intenses et intimistes, mélodieux et envoûtants, parviennent à mettre un sérieux coup de balais sur ce que l'on appelle la scène indie pop française. William Wilson, en l'espace des deux premiers titres de Disposable (qui devraient figurer sur l'album à venir) réussit le tour de force de faire ça et même un petit peu plus. Avec le premier titre éponyme de ce maxi, les Strasbourgeois posent les bases d'un style percutant et entêtant, inspiré on l'a dit de ce qu'il se fait outre-Manche, mais en y insufflant une dose de sensualité fougueuse très personnelle. Quelques très discrètes touches éléctro à base de sampling viennent ajouter une petite dose d'originalité à l'ensemble et William Wilson parvient à se démarquer de ses influences potentiellement encombrantes, en les modelant à son image.
Instrumentalement, rien à dire le groupe assure aussi bien sur le titre éponyme que sur "Over", en étant simple mais une efficacité diabolique, pendant que la voix de Céline se charge du reste. Cherchant ses inflexions du côté d'une Liz Fraser (Cocteau Twins), la demoiselle impressionne tant par sa justesse que sa spontanéité. La pop élégante de William Wilson se gorge peut à peu de sonorités éléctro sur les deux titres suivants de cet EP, deux remixes : le premier d'un titre inédit (en l'occurrence "Drain"), le second du morceau "Over". Deux nouveaux titres moins directs et immédiats que leurs prédécesseurs, mais plus fouillés et complexes, où la douceur mélodique de William Wilson se confond à merveille dans les arrangements signés Masternova et Divin O. Déchirant et désespéré, Drain montre une facette plus matûre de ce que pourrait être (rappelons qu'il s'agit d'un remix) la musique du groupe, pendant que la réorchestration d'"Over" tire son épingle du jeu par l'omniprésence du clavier et le chant tout en retenue de Stephen Fozard (Masternova). Deux titres d'excellente facture qui préfigurent ce que sera l'album One second et deux remixes qui montre à quel point les William Wilson savent choisir ses collaborations avec un goût certain, quatre titres composant un maxi plus que réussi et sans aucune fausse note. Assurément l'une des révélations pop de l'année en France. A suivre, sans aucun doute, d'autant que l'album devrait logiquement suivre dans les semaines qui viennent...