White Note-Oppositional defiant disorder Dans la tanière, c'est rare qu'on se marche dessus ou qu'on partage la même bectance. Mais quand l'un quitte le foyer ou que l'autre est parti chasser sur d'autres territoires, il faut bien continuer l'entreprise de (chro)niquage. Présentement, la meute n'avait pas d'autres choix que de me laisser parler de la post-pop de White Note. Les Franciliens ont sorti l'année dernière (!) leur 2ème album Oppositional defiant disorder. N'ayant pas eu vent de la musique de ce quintet auparavant, je découvre avec ce disque la musique de la formation avec un constat mitigé. Et pourquoi ? Et bien, parce que c'est le yo-yo constant entre joie et déception à chaque titre, voire chaque mesure. Autant le groupe est capable de nous envoyer loin avec de belles sonorités et des envolées bien ficelées ("Amito", "Plan B"), autant dans la minute (seconde, ça marche aussi) qui suit, un chant trop maniéré ou un choix artistique divers peut vite faire redescendre le gourdin ("Lust for", "That's all folks"). Pour résumer, je suis autant impressionné par la maîtrise technique de ce groupe et de la façon dont il produit sa musique que par l'incompréhension qui m'habite quand je pense à ce potentiel inexploité en terme de création originale. Au final, on découvre 10 plages d'une formation sans réelle personnalité (donc sans grand intérêt pour un mélomane), avec des influences bien trop ancrées (certaines sont citées sur leur page Facebook) pour que White Note puisse juste sortir un peu du lot. Quel dommage !