We are Scientists - With love and squalor We Are Scientists. Même si ce nom étrange peut supposer un style expérimental, il en est tout autrement. En effet, avec With love and squalor, la formation composée de Keith Murray (chant/ guitare), Chris Cain (basse/chœurs) et Michael Tapper (batterie) s'illustre dans un post-punk débordant de vitalité et d'efficacité, loin de toute complication et expérimentation de quelque sorte que ce soit. Pour son premier album, le combo originaire de Brooklyn avait l'embarras du choix pour désigner les morceaux promotionnels tant celui-ci regorge d'archétypes du tube rock new-wave (on peut citer entre autres "Nobody move, nobody get hurt ", "The great escape", ou encore "This scene is dead"). L'abondance des bpm est caractéristique du rendu proposé par le trio : les morceaux sont assez rapides dans l'ensemble et il n'y a que les rythmes plus lourds de "Textbook" et "Can't lose" pour nuancer le tout (et encore, ça se discute...).
A la vitesse, s'ajoute une énergie difficilement épuisable rendant l'ensemble rythmé et accrocheur, tout comme les rythmes de batterie et les riffs fusionnant parfaitement, déclenchant par la-même des énergies proportionnelles. La structure instrumentale nous démontre qu'un des premiers buts était de créer une musique simple et incisive et c'est plutôt réussi. Le style et l'atmosphère, quant à eux, s'accordent parfaitement avec la thématique générale de l'album au ton orienté vers le second degré (véritable hymne à la fête, au sexe et à la débauche..). Pour conclure en quelques mots, We Are Scientists, à défaut de surprendre, nous offre ce qui ressemble parfaitement à un succès commercial dont les mélodies font mouche aisément.