The Waterguns

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The Waterguns Le début de l'aventure The Waterguns coïncide avec l'arrivée en provenance de Limoges de Fred Allérat, aussi connu sous le pseudo de Billy the kill, afin de venir prendre possession de la quatre cordes de Second Rate. Très vite, le groupe composé de Dav à la batterie, Pierre à la guitare rythmique, de Nath à la basse et de Fred à la guitare et aux voices, se constitue un répertoire de reprises punk rock. Influencé aussi bien par Samiam que par Social Distortion, le groupe compose rapidement quelques pop punk songs histoire d'aller taquiner les décibels dans les bars et autres salles de concerts de Besançon et d'ailleurs. Après une première démo CDR et suite à des concerts en compagnie, notamment, de Hawaii Samourai, Kevin K, The Saints, The Waterguns s'en ira enregistrer un cinq titres chez le dérangeant Lucas Trouble (responsable, entre autre, du dernier enregistrement des Second Rate) dans son Kaiser Studio. Son nom : Shots about love and hate...

The Waterguns / Chronique EP > Shots about love and hate

Shots about love and hate Artwork simple et efficace, couleurs rose et noire prédominantes, coeurs et éclairs, amour et haine, love and hate. Que de contradictions me direz vous. The Waterguns a certainement voulu jouer avec ces ambiances aussi bien visuelles que sonores pour faire découvrir à son auditoire son quotidien, son life style. Notre monde, fait de joies, de peines, de rires, de pleurs, de satisfactions et de déceptions. Un peu de douceur dans un monde de brute. Ou plutôt le contraire. De la noirceur dans une société qu'on veut idéaliser. Non, rassurez vous, je ne suis pas en train de rédiger une thèse de psychologie. Seulement, plusieurs sentiments me traversent l'esprit à l'écoute de ce Shots about love and hate. Tout d'abord, l'impression d'un travail bien fait, rigoureux, sans chichis et sans artifice. Pas de breack de batterie mirobolants, pas de solo de guitares à deux mille à l'heure, pas de basse slappée. Non. Juste quatre musiciens qui exécutent en quatre accords des chansons qui prennent aux tripes. Même si Fred envoie des riffs de guitares à la manière de groupes comme Samiam, ces petites notes qui font la différence, pas de suprématie d'un instrument sur un autre. La cohésion est la force de The Waterguns. Ensuite, une certaine mélancolie m'inspire à l'écoute de ce skeud. Tout au long de ce disque, The Waterguns raconte la vie quotidienne, les petits tracas quotidiens, les petites satisfactions qui nous font aimer cette putain de vie qui est la notre. "Wine helps me to love". Deuxième titre du mini cd. Et ouais, ça calme. Le punk rock saupoudré de pop de The Waterguns est exquis (l'instrumental "Nights walkers"), parfois crado ("Just us"), envoûtant (l'excellent "Addiction"), rapide ("Wine helps me to love"). Et toujours efficace. Alors voilà, en cinq chansons (et ce sont de vraies chansons !), The Waterguns nous a offert son coeur, son amour pour le rock et les mélodies puissantes. Je ne vous parle même pas de la voix de Fred, qui colle vraiment à l'ambiance dégagée par ce disque. Nan, je dirais juste que ce mec à du talent, point barre. Pour résumer le tout, The Waterguns est un groupe qui suit son petit bonhomme de chemin, sans se prendre la tête, en essayant de partager son amour de la pop et du punk à tous ceux qui voudront bien l'entendre. Comptez sur moi pour prêcher la bonne parole.