Warehouse 99 project : Social leper's club Bienvenue au Social leper's club! Après une courte intro qui ouvre les portes du private club de l'entrepôt 99. Le groupe commence avec "Das ist güt", un croisement entre power/heavy-rock et post-punk. Avec Warehouse 99 Project les étiquettes ne manquent pas pour décrire le trio franco-gallois, surtout qu'avec ce premier véritable album, on saute entre les différents registres en un clin d'oeil. Exemple frappant dès le troisième titre avec, très certainement l'un des meilleurs d'ailleurs, "My name is Sam" et son banjo à la 16 Horsepower, et son orgue calme en apparence, mais qui cache en fait un gros refrain criard et rageur. Arrive ensuite le psyché bien rock'n'roll "Cheapskate" avec l'orgue bien à sa place, un titre plus limpide que le reste et largement plus dansant si on peut dire... On fait plus de place aux instruments (basse et guitare) sur "Filthmouth" l'autre perle de l'album, un côté blues-soul et un chanteur qui se fait plaisir pour finir sur une explosion de guitares et de coeurs.
Dans l'entrepôt 99 on trouve aussi du très fun mais trop court, avec "Cult hero", très bien porté par la chanteuse Karine. Par la suite Warehouse 99 Project retrouve encore une fois son banjo du plus bel effet sur "This song is called" avec son riff de guitare presque métal mais résolument rock. Un rock de paumé qui boit du scotch sec dans un quartier obscur. On retrouve donc dans cette album une fraîcheur et de l'originalité dans les compositions. Le trio n'hésite pas à incorporer à sa musique des doses de folie et d'arrangements divers pour rendre le produit complexe, mais pas moins accessible.