C'est en février 2006 que Ian Clement, Sylvester Vanborm et Dries Hoof font leur premiers pas en live sous le patronyme de Wallace Vanborn et donc sous la forme d'un power-trio rock alternatif biberonné au stoner nord-américain. Quelques démos bricolées dans leur coin et un EP autoproduit, le groupe sort début 2010, dans sa Belgique natale, son premier album long-format avec Free bank shots, qui se retrouve distribué un peu partout à travers l'Europe à l'automne de la même année et parvient même à se faire remarquer outre-Atlantique. Wallace Vanborn tourne alors aux côtés des Blood Red Shoes, se paie le luxe de jouer à l'Eurosonic Festival avant de retourner en studio mettre en boîte son deuxième album, Lions, liars, guns & God qui sort au printemps 2012 via N.E.W.S Records.
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Lions, liars, guns & God
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Rock > Wallace Vanborn
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Wallace Vanborn / Chronique LP > Lions, liars, guns & God
C'est l'histoire d'un groupe encore peu connu par chez nous malgré un premier album au succès plus qu'honorable et qui, par conséquent, ne pouvait rester indéfiniment bien loin de notre radar. La "faute" à des attaques de guitares qui envoient du cool par palette, du fun en barres et un mélange de rock alternatif furieusement énergique vs un groove stoner drôlement fuselé, bref le genre de truc qui colle les tympans aux enceintes en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire. Et ça, c'est en une douzaine de titres ce que réserve Lions, liars, guns & God, le deuxième album de ce power-trio Belge qui n'est pas sans évoquer un cocktail hautement rock'n'roll mélangeant le meilleur des White Stripes et de Them Crooked Vultures.
"Lion's manual" attaque dès les premières secondes la fleur au fusil : les riffs sont de sortie et la mélodie dévore déjà goulument la platine. La machine à tubes tourne déjà à plein régime quand "Found in L.A" fait étalage de sa foudroyante efficacité à venir s'ancrer dans l'esprit pour ne plus jamais en sortir. Innovant dans les motifs mélodiques qu'il esquisse en quelques lignes de chant gorgée de charisme et autres arrangements instrumentaux finement ciselés mais également puissant dans sa capacité à faire voler en éclat les clichés du genre, Wallace Vanborn fait fort très fort. Ni bêtement pop, ni trop basiquement rock, le groupe joue avec son feeling incandescent, délicieusement groovy et des atmosphères propices à l'abandon sensoriel face aux torpilles expédiées dans les conduits auditifs ("Marching sideways"). Un power-rock solaire, à la fois frondeur et racé ("The plunge") mais en même temps d'une rare élégance et dopé par quelques gimmicks foutrement inspirés ("Cougars"). Détonnant.
On laisse défiler les morceaux dans le lecteur et Wallace Vanborn réussit le tour de force de ne jamais réellement baisser de pied, que ce soit en terme de fougue comme d'inspiration, pour continuer à mélanger toujours aussi habilement rock alternatif, stoner et pop dans le tube à essais et en sortir des pépites du calibre de la bombe à fragmentation qu'est "Enemy of the serpentine" ou des tueries absolues "The lair" et "Ruthless". Et tant pis si à côté des hits en puissance, deux/trois titres semblent un peu en deça des étonnantes capacités du groupe ("We are what we hide", "Pawns"), Lions, liars, guns & God est une vraie découverte doublée d'une fulgurante réussite, car quand il n'y en a plus, il y en encore avec la dernière fournée de claques rock que sont les "A smack as a potion" ou "White river".