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Viva Gomez, c'est le genre de groupe que quand tu reçois le CD, tu penses qu'un pote t'a fait une blague. Après tu découvres qu'en fait non, mais que Viva Gomez, c'est quand même une bonne blague, mais bien troussée. Le groupe, à la base, c'est cinq frères qui après avoir un peu forcés sur une boisson que l'on ne saurait trop vous conseiller de consommer avec modération, décident de monter un groupe, une page myspace et tout le reste. Viva Gomez est un groupe qui a décidé de construire sa légende avant même de nous faire écouter sa musique, mais qui le fait bien. Viva Gomez, c'est un groupe qui balance à la face de ses auditeurs un cocktail sulfureux de riffs rock et de hardcore poussiereux mais jouissif... parce qu'il le faut bien. Viva Gomez, c'est donc un groupe qui a le rock chevillé au corps et qui le démontre avec Freaks & souvenirs, un EP 3 titres qui fait du bien par où ça passe...

Viva Gomez / Chronique EP > Freaks & souvenirs

viva_gomez_freaks_and_souvenirs.jpg - Hey! les gaziers, qu'est ce que ça vous dirait de faire un monter un groupe de rock à l'ancienne ? Tu sais, un genre de truc bien burné qui dérouillerait les tympans des amateurs de variétoche française... Du rock pur et dur, avec des cojones en somme...
- Quoi le truc avec les guitares, les santiags et les pouffes qui se trémoussent ? Façon southern rock crasseux à la Lynyrd Skynyrd ?
- Ouais presque, enfin tu oublies les pouffes, on mixe pas comme David Guetta nous. Pas le style de la maison, papa pourrait nous descendre rien que pour ça.
- OK, c'est quand même cool, mais le plus délire, ça serait qu'on se fringue comme des cowboys mexicains tu sais, comme les films de genre réalisés par Tarantino et la Rodriguez family, un peu dans la veine des Grindhouse...
- Pas con, je sais pas si on va palper grave avec ça mais pour sur qu'on va se payer une bonne tranche de fun.
- Et si on appelait ça Viva Gomez, un truc à la "Une nuit en enfer" avec des freaks, des zombies, un unijambiste pas content, des mecs armés et deux Salma Hayek en topless sur la pochette...
- Banco, je suis preneur. On s'enferme dans un studio, on se fait livrer les pizzas et la bières par les potos, on se plaque trois titres sur une galette et on fait le tour des rédactions de webzines rock avec ça sous le coude, il y a bien un ou deux glandus qui vont apprécier...
- Sans doute, surtout que si on balance des riffs rock qui matraquent sur un titre qui s'appellerait "A new fire each day", une rythmique "mustang" lancée à pleins tubes et que toi tu passerais ton temps à beugler des insanités dessus avec un feeling hardcore, ça pourrait le faire. Genre entre Pantera et Clutch, une bonne rasade de rock alcoolisé entre les deux. Bon pour le chant, pas que des conneries non plus, on peut écrire des textes qui tiennent la route hein...
- Pas du Dostoïevski non plus quand même... on risque d'être chroniqué dans Telerama après.
- La vache, tu sais écrire Dostoïevski sans faute toi ? Finalement, Telerama et les bobos hype des Inrocks, c'est peut-être pour nous. Bref passons.
- Moi ce que j'en dis, c'est qu'après un titre comme ça, speedé et épileptique ou éthilique... ou les deux, on pourrait s'envoyer dans les esgourdes une ballade à la SOAD complètement déjantée... Attends, même que j'ai un titre qui tue : "Cloud cuckoo land"... bon ça veut pas dire grand chose hein... mais ça sonne foutrement bien. Surtout si à la fin ça part complètement en vrille et dans tous les sens sans pour autant qu'on puisse retomber droit dans nos santiags. Mais là, forcément pour les Inrocks on est grillés...
- Et en guise de final, on se paierait une sortie en beauté, pourquoi pas un truc un peu classe qu'on baptiserait "Joli rouge", un truc sanguin, aux soli vénéneux taillé pour le live et une énergie punk roots à l'ancienne.
- Carrément, moi je suis partant, par contre, faudrait qu'on arrête la picole, parce que si on enregistre un album entier comme ça, tu sais un peu comme les Eagles of Death Metal mais en pire, ben je crois que mamie va appeler les flics... mais bon, on verra d'ici-là.