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Numéro :
Mag #49
Ce premier numéro de 2022 présente bien entendu nos MAOTFA mais ce ne sont que 4 pages sur les plus de 160 que comporte ce Mag #49 ! A l'honneur, Ez3kiel qui nous présente son nouvel album et sa nouvelle équipe mais aussi des interviews de Greg Eklund, Orchestre Tout Puissant Marcel Duchamp, Le Chemin De La Honte, Hum Hum, Headcharger, Bipolar Club, Panic Monster, Jean Louis du fanzine Good Friends, et une intervi OU de Parlor et Saar.
Il y a un peu plus d'un an, j'ai été quelque peu bouleversé par Sous la peau, troisième album de Versari. La chronique de ce disque évoquait "une sacré aventure sonore", "trente minutes d'expériences sensitives", "goût enivrant et paradoxal de dureté des textes et de sons atmosphériques". Relire cet article (et réécouter le disque) m'a replongé dans ce spleen sonore. À six mois d'intervalle, le groupe fait paraître deux EP reprenant deux moments forts de Sous la peau (avant, espérons-le, un nouvel album le plus vite possible !).
Brûle, tout d'abord. Ce maxi quatre titres paru en juin dernier, propose, outre la "radio edit" du single, deux remix de ce titre par Gareth Jones (producteur de Depeche Mode et Interpol, excusez du peu) et la violoniste Erica Nockalls (The Wonder Stuff), ainsi qu'un remix de l'excellent "Des images" par la team School Daze. Ces artistes subliment à leur manière la voix intrigante et la qualité des textes de Jean-Charles Versari. Un bel hommage avec une relecture musicale saisissante et passionnante d'un morceau qui l'est tout autant.
Et dernièrement (juste avant le bouclage de numéro 49 !), c'est au tour de Reviens d'avoir les honneurs de l'EP au même nom. Morceau dans un registre pop punk, Reviens est aussi hypnotique que bouleversant. Je te renvoie à l'écoute de Sous la peau. Et pour cet EP, pas de remix mais deux covers bouleversantes : "La nuit je mens" d'Alain Bashung, une reprise enregistrée dans l'urgence, avec les moyens du bord pour une commande il y a huit ans pour Ouï FM, puis quelque peu retouchée (avec l'intervention d'Erica Nockalls) sans pour autant en modifier la substantifique moelle. Puis c'est à l'écorché vif "Atmosphere" de Joy Division dans une ambiance lancinante et lumineuse. Ces deux morceaux qui ont marqué le parcours de Jean-Charles Versari sont sublimés par la performance des musiciens. Merci Versari, vraiment, merci pour ces moments.
À en croire sa biographie, que j'ai pu déniché sur les réseaux sociaux, Versari est un trio venu d'Angers, de Rennes et de Paris. Sous la peau, si j'ai bien compté, est le troisième album du groupe comptant dans ses rang d'anciens membres des Hurleurs ou de Sloy, et le moins que l'on puisse dire, c'est que la première écoute de ce disque s'est révélée une sacrée aventure sonore. Croisement d'un Miossec sous acide et d'un Bashung inspiré, Versari exécute sans contrainte et comme si sa vie en dépendait un mélange de post punk brut, mélancolique, débridé et de pop très personnelle. Trente minutes d'expériences sensitives, aux antipodes d'un rock ancré dans son moule ou de chansons lueurs d'espoir. À déconseiller comme musique de fond d'un apéro entre potes ou comme bande-son d'une journée sans. La deuxième écoute de Sous la peau, plus attentive (et notamment au niveau des paroles chantées en français), avait ce goût enivrant et paradoxal de dureté des textes et de sons atmosphériques, couplés à une guitare sans retenue, un basse batterie décomplexé et parfois même des cuivres hypnotiques. "Venin" donne envie de percer la carapace de ce trio à la musique froide et parfois synthétique. Ce genre musical restera un mystère pour moi, mais je ne suis pas insensible aux sonorités noise rappelant les belles heures de Sloy (tiens tiens), de Virago et de Dickybird pour ne citer qu'eux. Âmes sensibles s'abstenir.
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