19/03/21 Mag #46 : Psykup : Pour ce Mag #46, ce sont les Psykup qui sont à l'honneur avec un nouvel album détonnant ! Parmi les autres groupes interviewés, tu trouveras Memories Of(...)
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30/01/21 Séance de rattrapage avec Valse Noot : Valse Noot a sorti le 22 janvier Utter contempt. Tu peux l'écouter et le commander sur BandCamp.
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11/11/20 Valse Noot en écoute : Valse Noot a mis le titre "Story of a decadence" en écoute sur le web.
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Numéro :
Mag #46
Pour ce Mag #46, ce sont les Psykup qui sont à l'honneur avec un nouvel album détonnant ! Parmi les autres groupes interviewés, tu trouveras Memories Of A Dead Man, Stereotypical Working Class, Junon (les ex-General Lee), Tagada Jones mais aussi les Princesses Leya confrontés à l'intervi OU, Mathieu Kabi sort de l'ombre (et de The Rebel Assholes) et un fan de Mass Hysteria nous parle de sa vie de fanatique. Dans ce numéro, tu retrouves aussi notre retour humoristique sur 2020 avec nos MAOTFA et des lointains souvenirs de concerts avec le "Dernier concert avant la fin du monde".
30 minutes, ouais, faut se contenter des 30 minutes que nous proposent les Valse Noot après 6 ans d'absence discographique. Alors, on peut se la jouer grincheux mais pas sûr que l'ambiance générale depuis un an permette d'ajouter un peu plus de sinistrose ou alors, on peut prendre le parti de voir qu'en 7 titres (et donc seulement 30 minutes) les Brestois balancent plus d'idées que dans l'intégrale de Benjamin Biolay.
Et quand ça fourmille d'idées, c'est parfois dur à suivre, là encore, deux options, tenter le coup de "je décortique pour essayer de comprendre" ou alors juste se laisser porter par le résultat et se fier aux sensations ressenties. J'avoue avoir essayé la première possibilité, mais à l'instar de l'artwork, je n'ai pas réussi à tout décoder (c'est une porte ou la base d'un toit ?) mais le rendu est classe alors je vais me contenter de partager mes sentiments sans chercher à les expliquer. Avec les trois morceaux les plus courts placés au début, Utter contempt est d'abord pris comme une agression, dans les sons comme dans la rapidité d'exécution, ça taillade direct, ça bouillonne et ça peut même donner le tournis tant ça allume de neurones pour éviter de se faire larguer. Leur Noise débridée (dans la veine de Bison Bisou et non pas Merzbow parce que le jeu de mot serait assez lourd et peu politiquement correct) fait des ravages immédiats et irréparables. Les pansements, à base de clavier et de tempo plus doux sur "Hereditary", ne servent qu'à davantage semer le trouble tant notre santé mentale est questionnée sur cette plage. La suivante teste nos capacités en mathématique avant qu'on ne sombre dans la folie totale avec "Pigeonholed". "Utter contempt" assure une synthèse de tous les états traversés, sonnés par la série d'uppercuts, nos défenses sont tombées et avec pourtant moins de férocité, Valse Noot nous met KO. Pour s'en remettre, il faudra une bonne dose de silence...
Valse Noot / Chronique LP > So straight architecture
Trois ans après un EP éponyme remarqué, les Brestois de Valse Noot viennent remettre le bordel dans tes oreilles avec un album long format dans la droite lignée de leurs trois premiers titres. Le premier point d'accroche, c'est bien sûr cette très belle pochette mixant encore une fois couleurs, formes géométriques et photo ancienne, le résultat est encore plus réussi que sur le déjà très beau Valse noot, bravo à Bigno(i)se qui réalise aussi de superbes affiches.
Le deuxième point d'accroche, c'est logiquement le premier titre de l'album mais là, question de goût personnel, je ne trouve pas que "Delta" soit le mieux placé pour exciter l'auditeur volatile. Certes, c'est un titre qui correspond tout à fait à l'univers de Valse Noot avec un gros travail sur les sons, l'ambiance et des variations régulières de ton qui sont autant de fausses pistes avant de nous emmener au coeur du titre où le chant répétitif et peu inventif crée une sensation de malaise. On a donc tout ce qu'apprécie le groupe mais également un tas de trucs qui peuvent faire peur à celui qui voudrait kiffer sa race dès les premières secondes... Pour comprendre et aimer "Delta", il faut être mis en condition et, d'après moi, d'autres morceaux, plus faciles d'accès auraient formé une meilleure porte d'entrée dans ce monde particulier. Pourquoi pas le survitaminé "Run off the main" qui insuffle une énorme énergie et un peu de folie ? Ou encore "Out of my mouth" ou "My eyes will not dry" qui plairont immédiatement aux amateurs de noisy rock matheux ? Le groupe a certainement ses raisons pour son choix, il nous faut le respecter et pour moi, au final, peu importe puisque j'écoute l'intégralité de l'opus dans tous les cas ! Si sur l'EP, on sentait l'influence dans le chant de SOAD ou de n'importe quel projet de Mike Patton, c'est ici bien plus diffus et sur quelques passages de "To smithereens", j'arrive même à imaginer Maynard James Keenan (Tool plus qu'A Perfect Circle) utiliser ce genre de débit ultra saccadé avant de passablement s'énerver... Expérimentant librement et distordant à foison ce qu'ils ont sous le coude, le quatuor est insaisissable et chacun risque d'y trouver des éléments référents à diverses formations, qu'elles appartiennent aux mondes du psyché, du math, de la noise, du jazz ou de je ne sais quelle chapelle ne dérangera pas les auteurs de So straight architecture...
Si tu te lances à la découverte de Valse Noot avec cet album, surtout, écoute bien tout l'album et ne survole pas quelques titres au hasard, ton idée du groupe serait forcément faussée car avec ce genre de musique, il faut impérativement plonger tête la première dans le bordel pour espérer pouvoir l'appréhender...
Rock noise stoner expérimental, voilà comment se définissent les Valse Noot qui ne cachent pas leur amour pour The Melvins. Depuis Brest et novembre 2009, ils sont quatre (Vincent, Def, David et Flo) à créer des titres alambiqués repoussant chacun les limites du voisin, c'est en tout cas ce qui ressort de leur première démo éponyme, qui si elle s'écoute durant 25 minutes, ne contient que trois morceaux. Trois plages très différentes avec un côté équilibriste sous acide au bord de la falaise sur le premier, un chant mixant Mike Patton (Fantomas, Tomahawk...) à Serj Tankian (SOAD) et des éclats de rage sur le deuxième et pas mal d'expérimentations sonores et supersoniques sur le troisième.
Bref, si les Valse Noot étaient une danse, ce ne serait certainement pas une valse plan-plan mais plutôt une danse de Saint-Guy enragée !
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