Rock Rock > The Twin Souls

Interview : The Twin Souls, The inTwinview (sept. 2021)

The Twin Souls / Chronique EP > II

The Twin Souls - II 2, duo, II, deuxième, bis repetita. On va développer cette idée autour de ce chiffre 2 jusqu'à plus soif pour parler de cette nouvelle sortie. Pour ce deuxième EP, qu'ils ont sobrement intitulé II, les frères Marcos qui forment le duo The Twin Souls, nous offrent non pas 2 tracks, mais 5, aux noms qui sonnent parfois double : "Keep keep", "Hey Hey", "Ch ch Chewa". Dépassée cette amusante allitération numérale, on espérait que Martin et Guilhem allaient également répéter la même recette pour cette deuxième mouture que celle développée dans leur premier EP, à savoir un bon rock nerveux qui puise dans les bonnes recettes du son des 70's (de Led Zeppelin aux Black Keys). Et c'est le cas, et c'est tant mieux ! Même si, pour ce nouvel EP, ils savent aussi faire le lien avec le traditionnel pop rock british ("Hey hey"). Un chant à 2 voix, un intervertissement des instruments au gré des compos, à croire que la gémellité apporte un surcroît d'âme à la création artistique, une dynamique fusionnelle. Celle des The Twin Souls est évidente, et la qualité de cette deuxième galette l'est toute autant.

Publié dans le Mag #45

The Twin Souls / Chronique EP > The twin souls

The Twin Souls - The Twin Souls Encore un coup du grand capital et des restrictions budgétaires et d'effectifs ça ! Obligés de tout faire à deux, et même d'échanger leurs instruments ! Quand on dit que la musique est un sacerdoce ! A moins que ce soit par jeu... Peut-être que les frères Martin et Guilhem Marcos voient plutôt ça comme une relation fusionnelle, où le line-up peut varier suivant les titres. Après tout, les groupes de rock en binôme se doivent d'être polyvalents. En tout cas, pour leur premier EP, les Toulousains se passent les instruments pour proposer un power rock influencé par d'autres duo comme les Black Keys ou White Stripes. Mais aussi des groupes qui osent le quatuor comme Led Zeppelin ou Rival Sons. Un rock bien stylé, aux parties de guitares changeantes, toujours incisives, accompagnant (ou accompagnées par) un chant à 2 voix qui renforce l'intensité des 4 titres. A l'écoute de ce premier EP, on sent bien qu'il y a du potentiel qui ne demande qu'à s'étirer sur un album. Ben oui, mais les restrictions n'ont pas touché que les effectifs, et avec seulement 4 titres pour leur 1er EP, on reste sur notre faim. Allez, les frangins, on retourne en studio !

Publié dans le Mag #38