Mais si tu connais, c'est le groupe qui reprend le tube "wo oh oh oh I follow you..." ("I follow rivers" si tu n'as pas reconnu), leur nom c'est Triggerfinger et s'ils ont fait parler d'eux avec cette cover, le trio belge existe depuis 1998, et malgré les albums et les litres de sueur laissés lors des concerts, c'est avec les reprises qu'ils ont réussi à se faire un nom... Pourtant sur le papier Ruben (chanteur guitariste), Paul (bassiste) et Mario (batteur) ont déjà un sacré CV (Angelico, Beverly Jo Scott, Hooverphonic...) et après leur opus éponyme (2004), leur What grabs ya? a bien cartonné au Benelux (2008). C'est en 2010 avec All this dancin' around que la France est touchée par le phénomène qui fait donc le buzz en 2012 avec cette cover de Lykke Li qui en a appelé d'autres (Rihanna, Major Lazer, Duffy, Eurythmics...). Pour leur quatrième album, ils font de nouveau confiance à Greg Gordon (SOAD, Slayer, Oasis, Helmet, Far, We Are Scientists...) pour graver une dizaine de titres regroupés sous le nom By absence of the sun.
Infos sur Triggerfinger
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Liens pour Triggerfinger
- triggerfinger.net: site officiel (282 hits)
Triggerfinger discographie sélective
lp :
Colossus
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lp :
By absence of the sun
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Triggerfinger dans le magazine
Numéro :
Mag #29
Comme le rock ne prend pas de vacances, on se retrouve avec à nouveau près de 100 pages d'articles pour ce Mag #29 et une tripotée d'interviews dont celle d' Ultra Vomit, Death Valley High, The Algorithm, Ending Satellites, Pastors of Muppets et Smash Hit Combo.
Liens Internet
- Rock en scène : Webzine Rock, Metal, Fusion du sud de la France
- mygmusique.com : webzine rock
- Glaz'Art : site officiel
Rock > Triggerfinger
Biographie > Le doigt sur la gachette
Triggerfinger / Chronique LP > Colossus
On avait laissé un Triggerfinger estampillé stoner au sommet de son art voilà trois ans, pensant que le groupe allait pouvoir carburer quelques années dans cette configuration... Pop-rock pas franchement mordant, le ton général de leur Colossus surprend donc. Produit et enregistré par le duo américain Mitchell Froom / Tchad Blake à qui de nombreux grands noms ont fait confiance (The Corrs, Elvis Costello, Sheryl Crow, Paul McCartney...), cet album n'accroche pas, ne contient pas d'aspérité ou d'élément suffisamment marquant pour qu'on ait envie d'y revenir. Certaines plages sont mêmes ennuyeuses ("Breathlessness", "Steady me", "Willensalk walk") et viennent plomber un avis pourtant seulement mitigé après les premiers titres qui ressemblent peu ou prou à du rock n roll ("Colossus", "Flesh tight", "Upstairs box"). Ce colosse a des pieds d'argile et ne tient pas franchement debout si on lui rentre un peu dedans, on souhaite donc un bon retour dans l'anonymat à Triggerfinger.
A moins de nous ressortir une reprise à la cool ?
Publié dans le Mag #29
Triggerfinger / Chronique LP > By absence of the sun
Un titre fort bien choisi quand on compte les jours ensoleillés en ce printemps 2014 (idem pour le début d'été), le soleil, la chaleur, ce sont les distorsions de la guitare du trio belge qui l'apportent et rien de tel pour réchauffer une atmosphère. A une base stoner simple à la Queens of the Stone Age (référence criante sur l'éponyme "By absence of the sun"), le groupe ajoute un ton particulier grâce au timbre et au style de chant de Ruben, entre décontraction ("Splendor in the grass" incarnerait alors la coolitude des seventies et l'esprit hippie ?) et hargne mélodieuse (parfois je pense à Dave Grohl des Foo Fighters, d'autres fois à Andy Cairns de Therapy? mais ça doit être une perception assez personnelle). Cette personnalité vocale s'accompagne d'un tas de petits trucs qui font de cette galette un ensemble à la fois homogène et varié. Depuis la disto bien crade de "Game" jusqu'au plus lourd "Master of all fears" qui contrebalancent la légèreté de la ballade "Trail of love" introduite, en quelque sorte, par "Halfway there", titre ovni parsemé de petits samples, l'effet est particulier sans que je ne puisse dire s'il est vraiment réussi... Par contre, j'apprécie assez peu les choeurs qui plombent le refrain de "Big hole", ça c'est sûr. Je préfère largement quand le groupe en fait moins et ressemble le plus à sa configuration live, se "contentant" (sic) d'envoyer basse/batterie et guitare/chant pour former des petites pépites ("Perfect match" ou "And there she was, lying in wait" qui me donne l'envie de ressortir l'album de Cowboys and Aliens).
Grand nom de la scène stoner belge, actif sur le web et attendu hors de ses frontières, Triggerfinger répond présent avec By absence of the sun et va voir son public s'élargir avec cette nouvelle sortie et ses nouvelles prestations en live...