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Transport League / Chronique LP > Napalm bats and suicide dogs

Transport League - Napalm bats and suicide dogs Sa petite sauterie en Enfer terminée (Boogie from Hell), Transport League enchaîne illico presto avec au programme Napalm bats and suicide dogs ! Et quand on jette un oeil à la liste des titres, on sait que ça va swinguer ("Hallelujah vampire", "New bomb war", "Kill, kill faster", "Burning Bible", "Dark days, evil ways"...) car les (hard)rockers venus du Nord n'incitent pas à la douce promenade riffique, non, il s'agit d'envoyer du gras et du lourd. Mets ton casque et ne quitte pas l'abri anti attaque aérienne si tu veux éviter de prendre un coup de manche ou de baguette parce que ça remue et si ça reste dans le domaine du stoner puissant, c'est un peu plus inventif que sur l'album précédent tout en conservant une grosse adiposité qui fait qu'on accroche rapidement. Vindicatif et hargneux ("Burning Bible", "Slow fall"...), le Transport League de 2016 a décidé de vraiment lâcher les chevaux (et les cheveux ?) pour nous en mettre plein les dents et sortir quelque peu de leur routine et des schémas basiques, choix judicieux car il promet des concerts bien furieux.

Transport League / Chronique LP > Boogie from Hell

Transport League - Boogie from Hell Transport League a 20 ans (enfin, si on oublie leur break au milieu des années 2000) ! Et si le groupe n'est pas franchement connu dans nos contrées, son leader Tony Jelencovich est une des figures de proue du "rock" made in Suède. Outre d'autres combos, ce dernier a quand même pointé son nez sur les récentes tournées de Fear Factory ou Mnemic... et donne donc plus de retentissement à ce quatrième album Boogie from Hell. Une partie du menu est annoncé dés le titre : du boogie et de l'enfer (le petit monde du cornu est un thème cher aux Scandinaves qui le déclinent régulièrement ("Swing satanic swing", "Demon apparatus", "Doctor demon")), le tout sur fond de hard rock assez lourd et sacrément bien envoyé. Du début à la fin, le quatuor ne change pas de direction, à peine de vitesse (entre accélérations sur "Bitter sand" et "Hi-octane slave" ou ralentissements sur ... ah non en fait, ils ne ralentissent quasiment jamais) et nous emmène donc tout droit dans leur univers hard stoner avec un sens certain pour les mélodies hargneuses et les solos rocailleux. C'est sans sourciller qu'on arrive à destination avec un service irréprochable mais un poil stéréotypé.