Ils sont jeunes, ils sont 6, ils sont punks, ils sont pops, ils sont alsaciens, ils sont basés à Strasbourg, ils sont signés chez Novalis Impulse et ils s'appellent Toxic Kiss ! Leurs vrais noms, on ne les connaît pas (ils préfèrent les pseudos genre Lily Water, Sweety ou Manox qui chante également chez The Spangles et Lova mi Amor). Et depuis leur naissance en 2003, ils ont déjà fait quelques concerts (dont les tremplins pour le Printemps de Bourges ou les Eurocks), sorti une démo intitulée Ghosts of the night et les voilà avec un album fraîchement sorti (octobre 2004) : Final lift.
De retour en studio en juin 2006, le groupe nous fait patienter jusque l'été suivant pour mixer et masteriser Small-town faces qui sort à la fin de l'automne 2007.
Infos sur Toxic Kiss
> Lire la dépêche
> Lire la dépêche
> Lire la dépêche
Liens pour Toxic Kiss
- Novalis Impulse: site du label (296 hits)
- novalis-impulse.com/site/toxickiss: site officiel (370 hits)
Toxic Kiss dans le magazine
Numéro :
Mag #34
Alice In Chains en interview dans le W-Fenec, c'est fait ! Les vacances n'ont pas été de tout repos avec d'autres interviews comme celles de Eryn Non Dae., Tagada Jones, The Married Monk, Halo Maud, Enob ou Acod mais aussi et surtout plein de reviews de festivals dont le What The Fest, le See You In The Pit, les Eurocks, le Hellfest, le Download ou le Main Square Festival !
Liens Internet
- La Grosse Radio : le site de La Webradio Rock
- label-athome.com : site du label
- Visual Music : le webzine rouge
Rock > Toxic Kiss
Biographie > Baiser toxique
Toxic Kiss / Chronique LP > Fear
Il y a 10 ans, je chroniquais Small-town faces et puis plus rien, pourtant les Toxic Kiss ont continué leur route, resserré leurs rangs et sorti d'autres disques (Snakes in the City et Happy alpha air) avant ce Fear qui me permet de renouer le contact avec les Strasbourgeois. Moins débridés qu'à leurs débuts, Laetitia, Manuel, Sébastien et David (oui, on connaît désormais leurs vrais noms) mixent toujours avec facilité, diverses influences du passé : l'insouciance des sixties, l'énergie des seventies, des sons des eighties... le résultat, ce sont dix titres rock aux mélodies pures et aux notes précises où le travail soigné croise parfois un peu de folie (via un instrument, une sonorité, un changement de rythme) qui donne toute sa saveur à ce Fear et sa singularité à Toxic Kiss. Le double chant est un autre marqueur important pour le groupe qui use de l'excellent mariage de ses deux voix pour nous charmer ("Something that belongs to me", "In the same factory") mais aussi nous rappeler que l'adjectif punk leur était accolé il y a 15 ans ("Rain"). En pleine capacité de ses moyens, le quatuor livre un album d'indie rock de fort belle facture qui n'a rien à envier aux Anglo-Saxons.
Publié dans le Mag #34
Toxic Kiss / Chronique LP > Small-town faces
Toujours aussi décalé, Toxic Kiss refait surface en mettant en avant de nouveaux visages, ceux d'une petite ville (la leur certainement) où garage rime avec maquillage.
Les Alsaciens n'hésitent pas à mélanger différentes influences venues du passé pour créer leur truc d'aujourd'hui. Une musique sans âge où les voix se mêlent. Manquant de culture pour comparer celle de Lily à une artiste rock survoltée, je n'ai pas peur de balancer deux gros noms (pas si) masculins (que ça) pour te donner une idée : imagine un titre où chanteraient à la fois les Beach Boys et David Bowie, c'est spécial et décapant et ça pourrait être "Street games" ! Ceci dit, Toxic Kiss est bien davantage surf rock (même "God surfs on your rock") que glam. Le rythme ne laisse pas de temps pour les pauses, la basse et la batterie favorisent les déhanchements et les hochements de tête, et des plages de Californie à la brume du Swinging London, il n'y a qu'un pas franchi avec "Model girls", en clair : Small-town faces est rock'n'roll avant tout.
Et si les influences sont nombreuses, l'amalgame donne un résultat assez homogène d'où je ressors quand même quelques titres comme "Bubble gum", "Small-town faces", "Shadows behind my back" ou "Johnny Yuppy is kooky", sont-ils les moins extravagants ? Les plus accessibles ? En tout cas, ce sont ceux qui me parlent le plus et allument le sourire sur mon visage.
Toxic Kiss / Chronique LP > Final lift
Final lift pourrait servir de bande son à une nouvelle version du Rocky Horror Picture Show ! C'est le mariage du punk et de la pop avec comme témoins le rock et le yéyé et avant la nuit de noce la fête se passe dans la débauche, la grandiloquence, l'exubérance et la loufoquerie la plus totale... Sous des allures sombres, la pochette hypnotique des Toxic Kiss cache un goût prononcé pour les couleurs et les festivités insouciantes. L'énergie et la rock attitude renvoient à deux groupes qu'ils apprécient, deux groupes différents et assez "jeunes", les White Stripes et AS Dragon, s'ils ont certainement des influences en commun (puisées dans les seventies), il est peu évident de les comparer de façon directe tant Toxic Kiss propose un son et une ambiance particuliers. Les voix (féminie et masculine) sont joueuses, les rythmes (à l'arrière-plan) sont soit doux soit frénétiques et les guitares (distordues) s'en donnent à coeur joie.
D'habitude, cette folie douce ne se retrouve que chez les anglais, c'est donc avec plaisir qu'on écoute -pas toujours sérieusement- les Strasbourgeois. Bref, si tu veux te plonger dans un univers décalé, plonge toi dans Final lift...