Tokyo Sex Destruction débute son album comme un concert, en apostrophant l'auditeur dés les premières secondes, un riffs de gratte qui descend et se répète, une rythmique qui s'emballe et des petits coups d'accélérateurs comme au bon vieux temps du rock n roll, bienvenue sur la 5th avenue south ! Les Espagnols ne le cachent pas, ils puisent leurs inspirations dans la musique américaine, et si les racines sont profondes, c'est plus du côté des fiévreuses années 70 qu'on retrouverait bien nos lascars s'ils pouvaient remonter le temps, la aussi magnifique que psychédélique pochette, ne laisse d'ailleurs pas de doute...
Dans Tokyo Sex Destruction, on retrouve énormément de chose, aussi bien des choeurs féminins carrément rock n roll old school ("Song to apologize", "One more sunday"), de la nervosité ("I can't wait"), des instrus dépoussiérés ("Prisoners of our ideas"), des voix trafiquées et même des passages calmes ("Luv is the feeling") ! Si l'on excepte cette balades et le bonus track, ça swingue sévère, les déhanchements sont de rigueur et la frénésie de sortie, et une fois l'orage électrique passé, on hallucine (bonjour la descente) avec "Good morning", relaxation indienne au petit matin, rien de tel pour se remettre d'une soirée de folie...
5th avenue south pourrait être la bande son moderne d'un court métrage (et oui moins d'une demi heure de bonheur seulement) de la blaxploitation réalisée par des ibères révérencieux et déjantés. Une certaine conception de "la classe".
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Tokyo Sex Destruction : Chronique LP
5th avenue south
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