Thirty Six Side

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Thirty Six Side An 1997. Un prénommé Romain veut faire de la zik...tout seul, c'est pas super évident me direz vous. Qu'importe. Le bonhomme commence à écrire des bribes de morceaux. Pop rock sera sa devise. En 2000, il s'entoure de Manu et Yohann. L'aventure peut commencer. Les influences du groupes sont toutes définies, et d'ailleurs, il ne s'en cache pas : il rafole de Texas is the reason, All systems go!, et autres Foo fighters.La bande ne perd pas de temps et enregistre sa première démo Switch on dès juillet 2000 afin de démarcher les salles de concert. Une deuxième démo verra le jour un an plus tard et jouira d'un accueil très encourageant. Puis, à force de rencontre, le groupe partage un split CD les pop rockers de Full screen en 2002. La fin de l'année 2002 est aussi marquée par un changement de line-up : Romain (également bassiste du groupe Full screen) arrive au poste de bassiste et Yohann passe de la basse à la guitare. Puis c'est Long for action qui voit le jour avec le soutien du crapuleux label Buzz Off, bien connu pour pervertir les groupes de rock...Vivement la suite...

Thirty Six Side / Chronique EP > Long for action

36 side : Long for action Il y a des rencontres qui aboutissent parfois à des projets détonnants...Quand les Thirty Six Side se mettent en rapport avec l'excellent label indé Buzz Off, responsable de la première compil Emo Glam Connection et du premier mcd de Sexypop, sur le papier, on sait que ça va remuer. Et à l'écoute de Long for action, on se dit qu'Olive n'a pas à regretter d'avoir sorti ce nouveau Thirty Six Side. Après avoir quitté le groupe avec leur excellent split en compagnie de Full Screen, je les retrouve avec ce brillant six titres qui a le grand avantage d'envoyer le bois...En l'espace de quelques mois, le groupe a muri. Fort d'une expérience en studio et de quelques concerts supplémentaires, Thirty Six Side est devenu plus qu'un espoir de la scène punk rock française, c'est maintenant un élément essentiel aux cotés de Sexypop, Dead Pop Club et j'en passe. Six titres d'un excellent niveau, aussi bien au niveau du son qui, sans être la meilleure prod du monte, a le mérite de coller parfaitement aux compositions. Et parlons en des compositions : Thirty Six Side met les petits plats dans les grands en nous offrant six morceaux impeccables. Prenons en exemple "Long for action", 3'29 de rock in your face. Super efficace, riff puissant, mélodie imparrable, quelques incursions puisées chez les références ricaines précités, sauf que là, au lieu de sortir le mouchoir et de chialler comme une merde, on bouge la tête et on taquine le parquais avec son talon...A la française quoi. Certes, Thirty Six Side a une tendance "émo" dans son rock 'n' roll mélodique et rageur, mais c'est pas pour ça que c'est casse couille. "Sing Along" enfonce le clou, encore des mélodies qui pleuvent, t'en prends plein la gueule, tu sais pas d'où ça vient, mais tu t'en fous car c'est bon ! La voice de Romain est aussi influencé à la ricaine, ça tient bien la route. Pas besoin d'aller chercher à quelques heures de concorde ce qu'on peut trouver à cinq minutes de Paris. Entrée à la Dead Pop Club pour "Blackout" et "No reason at last"(les fans de soucoupe volante auraient parlé???) et rebelotte, ils remettent ça pour notre plus grand plaisir. Duel de guitares, bass batt au dessus de tout soupçon, et toujours des mélodies entêtantes. Thity Six Side calme le jeu avec "A million miles away", du moins avec son intro longue de plus d'une minutes, le reste sera intense. la cohésion du morceau est déconcertante, et le refrain est formidable. Une grande leçon. Et c'est déjà la fin avec "Windows city" et le bouquet final, la cerise sur le gateau, le rock est laché, plus rien ne les retiens. Tout est là pour finir en beauté : grosses guitares, voix envoutante, rythmes lourds et d'une finesse à certain moment, bref, on apprécie.
Thirty Six Side a remporté une grande victoire en confirmant après un split déjà interessant. Tout ce qu'il faut retenir, c'est qu'il va falloir tenir compte du quatuor quand en France, on parle de punk rock à tendance mélodique. N'oubliez pas ce nom, on en reparlera forcément...

Thirty Six Side / Chronique Split > Two different ways to speak

Thirty Sixe SIde / Full Screen Y a pas à dire, Internet permet beaucoup de choses. Sans cet outil, je n'aurais jamais fait connaissance avec mes sympathiques collègues Oli, Pooly et Cléa. Thirty Six Side et Full Screen doivent se dire la même chose. Sans un e-mail malicieux et bien placé, les deux groupes ne se seraient peut-être jamais rencontré, et en tout cas, n'auraient jamais publié ce split dont je vais vous parler dans quelques lignes. Bien qu'ils soient tous deux issus de la région parisienne, la biographie de ce split nous apprend qu'en s'envoyant un message électronique et en se rencontrant sur des concerts, l'amitié est venu croisée leur chemin. Adorateurs de la scène punk et pop, les deux formations aux influences parallèles ont combiné leurs forces dans un split, intelligemment nommé Two different ways to speak. 36 Side est un trio issu de Seine-Saint-Denis, fan de Husker Dü et de Sensefield. Full Screen, lui, est un quatuor provenant du Val d'Oise, se revendiquant aussi bien de Samian que de Jimmy Eat World. Tous deux habitués de la scène, il est à parier que l'on retrouvera les deux groupes sur les mêmes planches pour présenter ces quatre morceaux annonciateur d'albums respectifs...
4 morceaux pour ce split haut en émotions et en guitares à faire pleurer les filles. Deux titres par groupe, pas de jaloux. C'est à 36 Side d'ouvrir le bal, et le moins que je puisse dire, c'est que c'est un gros morceau. Tout n'est pas parfait, notamment quelques parties chants un peu bancales, mais outre ce détail, je ne peux que saluer les deux bombes servies par les parisiens. Production assez avantageuse délivrant bien leur musique, jolies mélodies, les amateurs du genre ne seront pas déçus. "Atmospherics conditions" use de jolies guitares, d'une rythmique béton et de lignes de chants pas dégueu même si elles manquent parfois de rigueur. Tout y passe, du passage mélo à l'éternel rythmique punk à vitesse intermédiaire. Mais c'est "Fire instead" qui se démarque plus des deux chansons, typiquement mélodique, émotionnel, une marque de fabrique usité chez Second Rate. C'est propre, classieux, et les lignes de chants à la Dead Pop Club s'allient parfaitement avec la musique électrique et légère du trio. Une bonne entrée en matière, avec sans nul doute un futur album qui, espérons le, gardera la même trempe tout en prenant de la bouteille.
Seconds sur la liste, les parisiens de Full Screen. Bénéficiant d'un son un peu plus crasseux et moins poli que leurs collègues, Full Screen crève l'écran avec ses brûlot punk pop. Beaucoup plus électrique que Thirty Six Side, le quatuor n'en délaisse pas pour autant de coté le coté mélodique, rappelant sur quelques passages la fougue d'un Seven Hate. Aucune contestation, "6 am" est un tube, jouant parfaitement le jeu du refrain qu'on n'oublie pas de sitôt et de la puissance et la rapidité de l'exécution. Chose confirmée avec "Open mind", qui déboule à une rapidité surprenante. Dommage que le son soit un peu brouillon, une production plus claire les favorisait plus certainement. Car les deux titres présentés pour ce split sentent bon la fougue et la volonté de ne pas punk rocker sans émotion. Un bel exercice de style
Grâce à ce split, les deux groupes de l'Ile de France nous permettent de découvrir deux nouvelles valeurs montantes d'un style qui n'en finit pas de se développer dans notre belle contré. On attend de pied ferme et avec une certaine impatience la suite des aventures dans des LP qui seront forcement de très bonne qualité, si les petits défauts sont gommés.