Rock Rock > The Last Brigade

Biographie > la dernière brigade

The Last Brigade est un groupe formé il y a seulement quelques mois avec dans ses rangs Ritchie Buzz et Fabien Tolosa, membres du backing band européen de Kevin K et de l'infatigable Nasty Samy, illustre musicien du Haut Doubs. Cette brigade a une mission bien précise : rallumer la flamme du rock 'n' roll de notre jeunesse, celle qu'on a découvert avec le grunge de Nirvana et consorts, et le rock acrobatique ets puissant de Therapy?. La liste est évidemment exhaustive, mais vous aurez compris le sujet, je ramasse les copies dans une heure. Le premier album du power trio a été enregistré du coté de Montpellier pour accoucher onze titres rock et punchy : Silver and gold arrive dans les bacs le 24 mars 2008 et sera suivi d'une tournée en avril et en mai prochain pour assurer la promo du disque.

Interview : The Last Brigade, Samy Nasty, l'interview vérité (sept. 2008)

The Last Brigade / Chronique LP > Burn out

The Last Brigade - Burn out C'est fou comme le temps passe vite ! La première galette de The Last Brigade date de 2008 et même si le groupe était sorti de mes radars, je n'ai pas pour autant oublié l'excellent Silver and gold qui m'avait carrément botté les fesses. Et c'est donc avec un réel plaisir que j'enfourne Burn out, deuxième album du groupe du Sud-Est.

Le line-up a évolué avec le temps, et c'est un nouveau basse/batterie qui seconde Ritchie Buzz, toujours à la six cordes. Au vu de la photo à l'intérieur du joli digipak et des crédits, il semble d'ailleurs qu'on doive parler du groupe de Ritchie plutôt que d'un groupe avec Ritchie. Mais bon, on s'en branle un peu, car le contenu du groupe est tout simplement réjouissant. La période musicale des 90's chère à nos cœurs est une nouvelle fois revisitée avec conviction et passion par The Last Brigade.

Dix titres composent le remuant Burn out, dix hits single en puissance, même si j'ai une large préférence pour les morceaux électriques par rapport aux deux balades incluses dans le tracklisting. Car le trio prend tout son sens quand il s'agit d'envoyer des brûlots décapants. « Why don't you come? », ouvrant le disque, est une belle entrée en matière, avec ces riffs asphyxiant l'auditeur et ces lignes de chant au bord de la rupture. Tout y est : refrain percutant, solos tout droit sorti des meilleures gammes pentatoniques et énergie débordante. Les influences 90's sont omniprésentes (« Dont't touch me » punk à souhait, « Waiting for you » power pop imparable, « Behind the mirror » au refrain imparable et au mélange astucieux de lourdeur et de douceur) le tout joué avec rage et spontanéité. Clairement, les bases posées par Silver and gold sont consolidées avec des guitares en béton armé et un basse-batterie cimentant le tout. Le chant grave de Ritchie accompagne avec brio les compositions mûrement réfléchies et travaillées. De vrais pros.

La respiration qu'est « Liquid », instrumental au son clair, permet de mieux rebondir avec la seconde moitié du disque et le puissant punk rock qu'est « Piece of shit » envoyé pied au plancher. « Never let me go », très jolie balade, révèle une nouvelle fois le talent de composition de Ritchie, tandis que lui succède « Something about you » l'une des pièces maîtresses du disque, rageuse et mélodieuse à souhait. Et tandis que le groupe déroule « Skating rink calling » et « I like you », me voilà renforcé dans l'idée que je tiens là un disque qui me correspond parfaitement : des guitares omniprésentes (un peu trop même, la batterie étant à mon humble avis un poil en retrait dans le mix), des mélodies en veux-tu en voilà et des souvenirs de jeunesse qui défilent dans ma tête au fur et à mesure que défilent les tubes qui auraient eu bonne presse dans les belles années du rock du côté de Seattle. Point de plagiat, juste des influences parfaitement digérées et retranscrites avec soin et surtout avec goût.

Mis en boite dans l'excellent Cube Studio, Burn out frôle la perfection dans le fond et récolte une très bonne note du jury dans la forme. Mais pitié Ritchie, fais en sorte de ne pas laisser trop d'années entre cette perle et le prochain disque, je risquerais de me fâcher !

Chronique Compil : The Last Brigade, Cafzic is still burning : Punk covers

Chronique Livre : The Last Brigade, Everyday is like sunday : Megazine

The Last Brigade / Chronique LP > Silver and gold

The Last Brigade - The last brigade Attention les écoutilles, The Last Brigade est dans la place. Et vous allez avoir du mal à vous en remettre. Du beau linge pour former le trio rock 'n' roll qui va tout réduire en poussière sur son passage. Imaginez un peu réunir le backing band de Kevin K et associez leur la plus grande crapule de la east coast version grandes montagnes, j'ai nommé Nasty Samy, vieux baroudeur de la version sonore de l'ôde à Satan (Second Rate, The Black Zombie Procession, Lost Cowboy Heroes, Hawaï Samouraï, Hellbats...). Silver and gold, premier effort du trio, ne fait pas dans la dentelle et rend hommage à cette scène rock qui a bercé notre enfance (pour certains) ou notre adolescence (pour d'autres) : les 90's. Il n'est pas question de jouer une musique joyeuse, basée sur le contretemps et les coups de trompettes ci et là. Non, ici, on parle juste de guitares transpirantes, de basse vrombissante et de batterie assommante. Pas de chichi, la base est posée, The Last Brigade sera rock ou ne sera pas. Et dans tous les cas, la brigade vous emmerde. Tout au long des onze titres composant ce premier album qui fait mouche, pas question de jouer les mauviettes, le rythme est soutenu, les soli de guitares sont efficaces, la paire basse/batt' résiste aux assauts des six cordes mordantes et plus qu'inspirées. A l'écoute de Silver and gold, on se prend à rêver à une partouze géante réunissant The Smashing Pumpkins, Alice In Chains, Meat Puppets, Sonic Youth (objet d'une reprise en dernière plage) et Therapy?. Sauf que tout ceci est bien réel. TLB ressuscite le spectre du rock 'n' roll teinté de pop, de mélodies accrocheuses et de riffs dynamiques dans un univers usurpé par le néo métal, la pop mielleuse sortie de la télé réalité et autres rythmes tektoniks qui ne font que salir la notion même de "Musique" avec un gros M. Et rien que pour ça, avec ce disque sans prétention mais terriblement bon, on ne peut que remercier The Last Brigade. Gageons toutefois que ce groupe relance l'engouement suscité par cette galette efficace et bien burnée sur toutes les scènes de France et de Navarre. Car, à mon humble avis, tout ceci vaut le coup d'oeil ! La Classe avec un grand C.