The Jeevas était un groupe de rock britanique avec à sa tête le chanteur charismatique de Kula Shaker, Crispian Mills, accompagné de deux membres de Straw, Andy Nixon (batterie) et Dan McKinna (basse). Deux albums sont nés de cette fusion : 1-2-3-4 en 2002 et Cowboys and indians en 2003. Suite à la reformation de Kula Shaker en 2005, le groupe se sépare. Nixon et McKinna ont formés The Magic Bullet Band qui a, par ailleurs, accompagné Kula Shaker pour leur tournée en 2006.
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1-2-3-4
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The Jeevas / Chronique LP > 1-2-3-4
"Good Evening Ladies and Gentlemen, the time is ten minutes to ten and you are listening to... The Jeevas". C'est sur cette phrase introductive que débute le premier album des anglais de The Jeevas. Un groupe pas si étranger que ça puisqu'il s'agit de celui du leader de Kula Shaker, Crispian Mills. Un retour discographique plutôt bien venu pour ceux qui ont regretté la cessation des activités des rockeurs hindouisés en 1999. Espérant trouver l'inspiration après avoir passé quelque temps à New York, le blondinet mystique a vite déchanté en balançant, avec son nouveau projet, un rock cru sans fioriture contenant quelques éléments qui ont fait le succès de Kula Shaker (après tout, on n'est jamais mieux servi que par soi-même). Enregistré à la maison chez Andy Nixon (bassiste) en deux mois, 1-2-3-4 est vraiment l'album taillé pour la scène. Les gimmicks et la chaleur de la guitare de Crispian Mills ne sont pas sans rappeler les racines rock de la fin des années 60 et 70's mais avec un son plus moderne (normal, me direz-vous). A l'écoute de The Jeevas, on peut croiser l'influence de diverses formations incontournables de ces années tels que Creedence Clearwater Revival (le groupe reprend d'ailleurs leur classique "Have you ever see the rain" sur leur deuxième album), Bob Dylan, les inévitables The Rolling Stones, Jefferson Airplane ou bien Jimmy Hendrix. Un bon retour en arrière revisité qui fait du bien là où ca passe. Cet album est une alternance de riffs énergiques et groovy ("Virginia", "You got my number", "Once upon a time in America") et de ballades emplies de mélancolies ("Ghost (Cowboys in the movies)", "What is it for ?", "Don't say the good time are over") accompagnés d'une voix pleine de mélodies, de chœurs parfaitement maîtrisés et d'un côté psychédélique que certains connaissent déjà avec Kula Shaker (mais, cependant, moins prononcé ici). A peine un an plus tard, sort Cowboys and indians, le deuxième et dernier album de ce groupe trop tôt disparu. Cela aurait été inutile de le chroniquer tellement la ressemblance (à quelques détails près) avec le premier est frappante. Un double album aurait-il été plus judicieux ? En tout cas, Crispian Mills a bel et bien enterré ce (son ?) projet pour reformer Kula Shaker qui à l'été 2007 a sorti Strangefolk après 8 ans de d'absence discographique.