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Kunamaka Formés depuis huit ans The Big Royal Kunamaka Orchestra, Kunamaka pour faire court, revendique des influences fort diverses, pique-assiettes et touche à tout, la mouche en question à mis ses pattes partout. Vecteur épidémiologique porteur des virus Fantomas, Peeping Tom, Radiohead, SOAD, Electric six, Elvis Costello, etc, Kunamaka c'est cinq fouteurs de bordel entouré par Guy la mouche, artisan vénéneux d'une cosmologie chaotique (sic).
Un premier album réédité chez Sergent Major Company et maintenant un tout nouvel album Tales from the dead, Kunamaka a fait entendre son bourdonnement des caves de bistrots jusqu'au Sziget Festival. Notons aussi la prolifique livraison filmique du groupe, avec une bonne section vidéos sur leur site web.

The Big Royal Kunamaka Orchestra / Chronique LP > Tales from the dead

Kunamaka : Tales from the dead Rock à la curiosité insatiable, The Big Royal Kunamaka Orchestra s'illustre par plusieurs aspects, celui d'être entouré d'une mouche n'étant pas le moindre d'entre eux. Entre un Flying Pooh et un Miss Goulash plus rock'n'roll, les méchants beats disco, les cris de Lord Gomez, le violoncelle et les guitares lascives de Kunamaka sont une aubaine pour les tympans.
La référence à Warehouse 99 Project aurait presque pu passer inaperçu, mais "Demon club 666" a des accents du "cult hero" de l'excellent Social leper's club. Kunamaka s'énerve avec ferveur, se laisse aller à des pulsions de crooner. "Monolythic woman" s'empare de la bande son, mélodie qui fait mouche dès les premières notes, avec un petit synthé pour finaliser l'atmosphère, The Big Royal Kunamaka Orchestra progresse sur ce titre avec délicatesse, touches de couleur parcimonieuses, impressionnisme musical sur des paroles assez crues, pornographie musicale, l'orchestre s'emporte et enfonce le clou sur ce rythme binaire prenant.
Loin de se prendre au sérieux, The Big Royal Kunamaka Orchestra explose la baraque avec des titres comme "Megashit in the woods", chant jouant sur plusieurs registres, featuring hip-hop, faire ses affaires dans un bois n'aura jamais eu aussi grand hommage. Que dire alors de "Great satanic revival (Phantom of the paradise medley)", énorme cosmo-fusion rock, Culture Club rencontre Manu Chao sur des airs de piano honky tonk. Kunamaka est juste un bouillonant creuset, avec une volonté de pousser les frontières musicales existantes, Tales from the dead est le passage obligé pour tous les insectes nécrophages musicologues.