Tennisoap - Give me six or give me one Connaissez-vous l'histoire du tennisman sur une pente savonneuse ? Non ?! Moi non plus. Du moins pas jusqu'à ce que le premier album de cette formation Bisontine ne me parvienne, quelques semaines après leur participation au Festival de la Paille 2008.
S'employant à renvoyer la balle entre rock et pop, toujours sur un terrain "indie", tel ceux de Londres ou New-York, les deux couples (section rythmique et guitares/chant) marquent des points, et lesquels ! Certes dans un style maint fois vu et réentendu (d'où la pente savonneuse), le quatuor exprime aussi bien enthousiasme, nervosité que peur de gagner : des nuances fidèlement retranscrites par le mastering de Alan Douches himself, plutôt habitué a traiter du "gros son" (Right 4 Life, Hatebreed, Converge, Membrane, ...). Les Doubistes placent de redoutables aces ("Beach's son", "Like an animal"), jouent en fond de cours avant de monter au filet ("Paint it white"), développent des échanges ébahissant ("My fiction") ou nous prennent à contre-pied ("With my horse"). Le tout sous un climat radieux, digne d'un milieu d'après-midi où une température de plomb écrase le court... euh, le disque !
Dans les traces des "Grands" ne comptant plus les succès internationaux (Radiohead, Pavement, Ghinzu, ...) et des frenchies de Stuck In The Sound en embuscade, il faut souhaiter à Tennisoap de continuer de caracoler en tête du classement BIPROCK (Besançon-Indie-Pop-Rock). Car le score final, et victorieux cela va sans dire, est sans appel pour Give me six or give me one : 6-1 / 6-1 / 6-1.