Tankus the Henge C'est comme une virée en bateau, une belle journée de printemps. A la cool, à la fraîche, on suit le vent pour une ballade sympathique et vivifiante. La météo est idéale pour prendre du plaisir et quelques sensations, glisser sur les flots, mais sans prise de risque ni de manœuvres audacieuses. Bienvenue sur le Tankus the Henge, fier voilier battant pavillon anglais, qui a pris la mer en 2010, composé d'un équipage de 4 Londoniens, mais qui embauche un paquet de marins au gré des 12 escales de ce I crave affection baby but not when I drive. Cuivres, orgues, pianos, banjo, harmonicas, et autres backing vocals viennent se greffer au noyau chant-piano-guitare-basse-batterie. Et tout ce petit monde nous emmène dans un voyage pop rock, où l'on va longer des rivages jazzy, explorer les îles qui swinguent, s'abriter dans des criques rock steady, où dépasser le cap ragtime. Une belle promenade, sans mal de mer ni coup de vent, juste voguer dans un courant expressif et plutôt festif. Pour leur deuxième LP, Tankus the Henge sait nous faire voyager, et nous fait voir du pays. Rafraîchissant.