sz_live_recordings_artwork Voici le pendant de Home recordings, son alter ego live sorti en même temps chez Drunk Dog Records. Sauf que, là ou la version studio n'était que le travail d'un seul homme, (Frank Litzler donc), ce Live recordings bénéficie de la présence de Damien, frère de Frank et accessoirement batteur de son état. A l'image de son titre (à l'instar de Home recordings), cet album joue sur la sobriété et l'effet de surprise. Déjà, primo, il faut noter que les deux opus de SZ n'ont qu'un seul morceau en commun ("le numéro 8"), d'où l'intérêt de deux chroniques et non d'une seule.
Secondo, là où Home recordings trouvait son intérêt dans le fait qu'il s'agisse d'un projet solo et d'un collage propice à la méditation, ce live aurait plutôt tendance à voguer dans les sphères de l'improvisation, les deux musiciens se lançant dans des exercices de style rythmique et mélodique, tantôt enlevé, tantôt digressif. Pour faire plus court, là, où son alter ego est un appel sans réponse à l'encontre de l'auditeur, Live recordings joue plus sur la complémentarité des deux frères, les instrumentations de l'un trouvant leurs réponses dans celles de l'autre. Tertio, cet opus live enregistré à Grenoble est, à la différence de son pendant studio, le fruit d'une prise de risque incessante et spontanée, là où Home Rrcordings était plus un assemblage réfléchi et contemplatif. Assez différents l'un de l'autre donc.
Au final, on ne pourra que louer la complémentarité des deux albums signés SZ, chacun d'entre eux laissant apparaître une facette de ce projet semi solo, osé, inventif et surtout franchement rafraîchissant. Une oeuvre en deux parties qui ne pouvait avoir que toute notre sympathie.