bons pour l'asile Le nouveau Svinkels est vraiment chic et risque de faire des dégats dans les rangs du néo fade qui continue à déverser à intervalles réguliers son street-rachitique à la limite de la nudité intellectuelle et ses data-erreurs près du degré d'évolution zéro. La grande différence est que le trio parisien n'a jamais tenté d'empoigner le taureau par les Korn, mais plutot d'intégrer par eux-même leurs pulsions de guitares métal à leurs tendances hip hop, en les mélangeant dans ce grand creuset de débilité punk d'une originalité stupéfiante en ces temps de misère. Et quand "Ca recommence" tout en puissance, on applaudit des deux mains. On s'en taperait même les couilles par terre lorsque Nikus balance ses samples jouissifs au possible ("Ca n'sert à rien", mortel) ou que le hip hop rencontre le kitch avec des dommages collatéraux maximums ("Le svink c'est chic"). Sans se prendre au sérieux, le Svink fait du "Bricolage" en rappant avec trois bouts de ficelle, le moins que l'on puisse dire et que la sauce prend mieux qu'avec Stupeflip... le jour où ses trois garçons vont vraiment se faire interner pour usage abusif de jeux de mot foireux et de samples calamiteux, je ne voudrais pas être une camisole de force.