Superbeatnik est né en 2003 des cendres de Tentakular Megafucker (putain, quelle classe ce nom de groupe) au cours de l'été 2003. Fredo (guitare/chant) et Nico (basse/chant), désireux de continuer la grande aventure du rock 'n' roll sur de nouvelles bases, relancent la machine et recrutent Pascal à la batterie. A grands coups de répétitions, le groupe monte un répertoire et commence à se produire en live. Un 6 titres voit le jour en 2004, un second en 2006, année de l'arrivée de Vincent (guitare) qui vient compléter la bande. En mars 2007, Superbeatnik met en boite No hand hold qui sortira en coprod' chez Head Records début 2008 en version cd cristal et en version vinyl (avec en cadeau bonus la version cd boitier carton).
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Superbeatnik / Chronique LP > No hand hold
Quelques accords de guitare folk, une mélodie champêtre, de la bonne humeur à l'horizon... On peut s'attendre à un truc de hippie, genre fleur au bec et bite à l'air du style "aimez-vous les uns dans les autres, ganja power". Puis la déflagration !!! Et là, c'est plus vraiment la même histoire. Et on a vite compris qu'il va falloir troquer ses pat' d'eph avec un bon blousak en cuir et ranger les mandolines pour pendre une grande arbalète du style Gibson Les Paul. Superbeatnik déboule tel un bolide lancé à une vitesse folle et attention aux cardiaques, ça risque de remuer. Dès "Headache", Superbeatnik donne le ton : ça va jouer du coté du rock 'n' roll burné, du rock 'n' roll crasseux, du rock 'n' roll salace et libertin : bref du rock 'n' roll qu'on aime. Pour situer le truc, imaginer le stoner rock d'un Fu Manchu agrémenté d'une folie punk à la Peter Pan Speedrock mêlé à la violence d'un Zeke, le tout sous l'oeil bienveillant de Motörhead, Unsane et de Black Sabbath. Tout de suite, pour situer le bazar, ça va un peu mieux, hein? En tout cas, Superbeatnik n'y va pas avec le dos de la cuillère. Et vas y que je te balance un bon riff bien gras à la guitare, et hop, je te crache à la gueule une grosse basse bien velue, et si t'en as pas encore assez, je t'achève avec une batterie bien isolante. Évidemment, le chant est tout aussi torturé que les pédales d'effet du guitariste, faut aimer le style. A la base, ce type de chant à la limite de la torture n'est pas forcément ma came. Mais là, franchement, ça passe super bien. Neuf titres composent ce No hand hold, véritable déflagration sonore qui, en moins de 25 minutes, met tout de monde d'accord : Superbeatnik relève du cas psychiatrique, tellement leurs compos ne peuvent être l'œuvre que de mecs complètement déjantés et dopés au rock grassouillet. Les moments de répit dans cet album sont réduits à peau de chagrin et les phases de folie sont omniprésentes. Superbeatnik arrive à mélanger avec brio et efficacité deux paramètres qui peuvent paraître, en théorie, opposés : vitesse et lourdeur. Fast and heavy. Mais qui a dit que le rock 'n' roll était une science exacte ? Pas moi en tout cas. Par contre, ce que je peux vous certifier, c'est que Superbeatnik réussit avec une probabilité déconcertante à captiver son auditoire et à tenir en haleine celui qui aura les couilles de foutre No hand hold dans sa sono. Grande classe les gars !!!