Si leur collaboration au sein du projet commun Storm Corrosion ne débute officiellement que début 2010, les trajectoires croisées qui ont fait se rencontrer artistiquement Mikael Åkerfeldt, (Opeth, Bloodbath) et Steven Wilson (Blackfield, Bass Communion, No-Man, Porcupine Tree...) remonte au milieu des années 90, à l'époque de The sky moves sideways, un album de PT sur lequel jouait alors l'un des meilleurs amis d'Åkerfeldt : Jonas Renkse (membre de Bloodbath lui aussi, ex-Katatonia, contributeur occasionel de The Ocean et fondateur d'October Tide). Åkerfeldt devient alors un inconditionnel de l'oeuvre du prolifique anglais et celui-ci le lui rendra bien quelques temps plus tard, jusqu'à finir par produire trois albums d'Opeth (Blackwater park, Deliverance et Damnation et apporter sa touche sur le mix d'Heritage. De son côté le suédois en profite de son côté pour apparaître sur Deadwing, album phare de la discographie de Porcupine Tree.
Des connexions créatives et une intimité artistique qui ne pouvaient qu'aboutir à un projet commun, ce qui est donc fait avec Storm Corrosion, une entité bicéphale à laquelle fut un temps attaché Mike Portnoy (ex-Dream Theater) mais rapidement écarté de l'affaire parce que trop occupé par ses activités d'alors avec Avenged Sevenfold et Adrenaline Mob. Le duo Åkerfeldt / Wilson fait donc la paire en composant l'intégralité de l'album et en enregistrant quasiment tout, une partie du travail étant toutefois confié à un troisième larron en la personne de Gavin Harrison (Porcupine Tree, OSI...) ; et les deux têtes pensantes du projet étant affiliées à Roadrunner (Dream Theater, KoRn, Lamb of God, Gojira, Machine Head, Trivium...) au travers de leurs projets principaux respectifs (soit Opeth et Porcupine Tree pour les deux du fond qui ne suivent pas), c'est tout naturellement que le premier album, éponyme, de Storm Corrosion voit le jour au printemps 2012 via la structure américaine d'origine néerlandaise.
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Storm Corrosion : Biographie
Opeth vs Porcupine Tree // Steven vs Mikael
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