Sparzanza

Biographie > SuedeZanza

La création de Sparzanza remonte à 96, sous l'impulsion de 2 frères (Calle et David Johanneson, et oui, c'est un groupe suédois), un groupe "plutôt stoner" se monte, chacun fait un peu ce qu'il veut (et peut), qui chante ? qui joue de la basse ? Ce n'est pas trés clair, seul Anders Aberg tient la batterie fermement, le combo sort une première démo confidentielle (In between). Après un premier maxi (Wheeler dealer) dans la foulée, le bassiste de l'époque est remplacé par Johan Carlsson (ex-Dawn of Decay). Fin 97, un de leurs titres figure au track-listing de Welcome to meteorcity. Sparzanza va donner des concerts, enregistrer 2 nouveaux maxis (The sundancer et Pavement princess), et changer de chanteur ! Peter est remplacé par Fredrik Weileby. Leur première sortie avec lui est le partage d'un split CD avec Superdice : I love you ... both (2000), le label Water Dragon Records qui sort le CD décide de leur faire confiance et leur premier album Angels of vengeance voit le jour en novembre 2001. Une nouvelle tournée suédoise, des titres proposés au download sur leur site, du boulot et voilà qu'à la fin de 2003 débarque Into the sewers !

Sparzanza / Chronique LP > Announcing the end

Sparzanza - Announcing the end Le nom de Sparzanza était synonyme pour moi de stoner nordique mais depuis 2003 et Into the sewers, le combo a pas mal évolué, les changements de personnels (surtout le départ d'un des frères Johanneson en 2009) comme de labels n'ont pas forcément aidé à leur croissance hors de Suède. Les revoilà dans nos oreilles via Despotz Records (Nightrage, Crucified Barbara, Adna...) et un Announcing the end plus power rock/métal que stoner, les cavaliers de l'apocalypse ne sèment un métal vénèr et tranché que sur quelques passages ("Damnation", "The dark appeal"), la majorité des morceaux étant dominée par des mélodies, puissantes certes, mais sans vraiment de relief, les refrains de "Whatever come may be" ou "To the one" sonnent même trop radiophoniquement corrects et téléphonés pour susciter un véritable intérêt. Dommage car le mélange de riffs acérés, les variations de rythmes et d'ambiances sont plutôt sympathiques et si le groupe n'était pas tombé dans les quelques pièges de la facilité, il avait techniquement de quoi tenir la route ("Truth is a lie").

Publié dans le Mag #32

Sparzanza / Chronique LP > Into the sewers

Sparzanza : ino the sewers Ca faisait quelques semaines que je ne m'étais pas calé un bon groupe stoner dans les oreilles, Sparzanza est donc arrivé à point nommé avec sa galette de gros rock qui tâche. On va citer Kyuss et Queens of the Stone Age tout de suite pour être débarassé, ici, c'est surtout dans le son des grattes qu'on retrouve l'influence (?) de ces deux groupes cultes. Les Suédois proposent un stoner "conventionnel" avec comme il se doit des rythmiques grasses ("Sparzatan") et rapides ("Into the sewers"), des guitares acérées ("Anyway") qui tracent la route ("Kings on kerosene"), un chanteur qui s'éraille et donne du rythme (s'il en fallait plus !), bref, tout ce qu'il faut pour avoir un bon album de stone rock qui défouraille. La prod' est bonne, les compos ne sont pas lassantes, Into the sewers est donc une réussite, l'opus ne marquera pas l'histoire du genre mais ceux qui l'ont dans les oreilles ne s'en plaignent pas ! Bien au contraire, c'est un plaisir de les écouter, être absolument géniaux et changer l'histoire du Rock n'est certainement pas dans les plans des Sparzanza, si leur objectif est simplement de nous faire passez un bon moment, il est largement atteint, ils ont donc 100% de réussite ! Et quand vient "Pay the price" et son orgue (Hammond ?), il est clair que le groupe veut s'éclater... tout en faisant de la bonne zik, en témoigne "Little red riding hood", le titre le plus lent, on se rend alors vraiment compte des qualités du groupe pour composer des titres qui valent leur pesant de packs de bières ! Petit écho, gros arpège, choix des sons, des ambiances, le stoner, ce n'est pas qu'une attitude et des morceaux qui envoient le bois, c'est aussi de grands moments de mélancolie, une guitare bluesy qui s'alourdit avec le tempo, une guitare qui se fait mur de sons pour en protéger une autre plus incisive, bref, le titre qui sort du lot et celui qui sort aussi des sentiers battus.
En cadeau, une partie CDRom nous offre 2 vidéos live ("Into the sewers" et "Black velvet syndrome") dans des petits clubs, des fonds d'écran, un screensaver, le tout dans la ligne graphique du très bel artwork réalisé par le chanteur.