Entre Soulbleed et Snoutbender, on trouve les strasbourgeois de Soulbender et leur phacochère qui leur sert de mascote.
Né vers 2003 après le Jésus qui cri, le petit phacochère qui nous concerne est issu de groupe locaux ayant copulés vers Strasbourg et sa proche banlieue. Après le syndrôme de Stockholm, voici le syndrôme du Phacochère présent chez Soulbender, mid-tempo rock et lourd.
Soulbender
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Bercé à Soundgarden, Deftones ou Queens of the stone age, Soulbender sort un album éponyme de 4 titres, entre rock puissant et riffs métals camouflés ici et là. Ayant quelques similitudes avec Lazy, Sone, ou les incontournables Alice in Chains, Soulbender partage avec Sone une bonne dose de cette énergie métallique qu'on retrouve sur "The return of the living dead" notamment.
4 titres concis, forgés à coups de médiators, de descentes de guitares, avec un chant maîtrisé, Soulbender remet le rock dans le contexte sonore de son époque avec un "Halfway thru the Earth", titre à a fois délicat, saupoudré de saturation, et plus rêche sur un refrain musclé. Les guitares fusent, savent jouer avec un silence magnifique, mettant en lumière leurs contours sonores avec délicatesse, soulignant par là-même un chant lent et posé, "Intuitions" nourrit un feu intérieur sur un pont très intimiste et assez compact, intuitions que se révêlent sous leur grand jour avec un énervement ammené avec attention, passage qui s'instaure une deuxième fois d'une manière plus dense et légèrement suave. À la fois chuchoté et crié avec intensité, "The return of the living dead" rebondit sur une basse hypnotique, fait une synthèse rock, à la fois efficace et mélo-dramatique. Quintessence de la musique de Soulbender et défiant les lois de la gravité, mélange de guitares aériennes et riffs sauvagons, chant dédoublé pour l'occasion, qui se sublime par la même, titre lent mettant en place une atmosphère troublée, "Smile please" est une extase qui va cresendo, se déroule et explose en un champignon électrique survolté et mort-né, en deux mots une perle rock.