Sons Of Buddha n'est pas un groupe comme les autres...une guitare, une basse, une batterie, trois musiciens polyvalents jouant chacun dans un groupe qui possède déjà un emploi du temps chargé (ISP, The Pookies, Uncommonmenfrommars), et une volonté commune de se défouler, de pratiquer une passion commune : le rock à guitare, le punk productif, la musique plaisante, bref, le bonheur. Non pas que leurs groupes respectifs soient chiants à mourir (au contraire !!!), mais l'envie d'en découdre avec un nouveau projet, à des instruments qu'ils ne pratiquent pas "officiellement" et revenir à la "base" de leur aventure, voilà peut être les motivations des SOB. Créé il y a deux ans sans savoir où tout cela aboutirait, voilà le groupe sur la route pour défendre, non, pardon, jouer avec plaisir et entrain un disque sans prétention et pourtant d'une qualité indiscutable. Quelques répètes irrégulières dans le temps et quelques apparitions surprises dans des fêtes plus tard, le répertoire bouclé, voilà le groupe mystère lâché dans la nature avec unThe devil, the unknown... impeccable. Les valeurs de ce disque sont claires et franches : fun, rock, simplicité, efficacité. Treize titres (tiens tiens, et pourquoi pas 666?) et tout autant de tubes. La preuve ? Prenez le premier titre de cet album sobrement intitulé "Sons Of Buddha" et vous aurez la preuve vivante qu'une intro impeccable, un refrain entraînant, deux voix complémentaires et des couplets énergiques sont indiscutablement les ingrédients d'un tube interplanétaire qui deviendra l'hymne du groupe. Et la suite se passe de commentaires : l'excellent "Lost in Geneva", les rapides et efficaces "Fuck me Up", Bring me down", les morceaux punk gratinés de pop "Fade Away" ou "Kill me before I try" et ces morceaux qui vous tireront quelques larmes comme "Still waiting" (à l'intro très Second Ratienne !) ou "The devil, the Unknown...". Savant passer de l'énergie punk à la pop mélodique, Sons Of Buddha rend hommage à des groupes qu'il a écouté lors de ses méditations rock 'n' rolliennes. Sons Of Buddha jouent à l'ancienne, pas de production étincelante, pas de milliers de guitares mises en boite, juste trois disciple du rock qui en découdent avec la musique de satan dans le plus simple appareil : la classe. Ed et Forest assurent des lead vocaux comme s'ils chantaient ensemble depuis qu'ils sont momes (hé hé !), les zicos assurent leurs parties comme il se doit, et ça forme un disque sans prétention carrément entraînant. SI je peux me permettre un petit comparatif, ça me rappelle qu'il y a quelques années, un groupe nommé Mud m'avait donné la même impression : une bande de copains s'échappant de leur paroisses respectives pour faire un disque dans l'urgence, pour rigoler, loin des contraintes en tout genre. Alors evidemment,on ne va pas crier au génie, Sons Of Buddha n'ont pas inventé le fil à couper le beurre. Et alors ? ce n'est pas ce qu'ils revendiquent. Eux, leur truc, c'est pas de pression, juste l'envie de se marrer, mettre sur bande des chansons écrites avec humour et passion, et monter dans un van sans rien calculer, juste brancher des instruments pour s'éclater. Le rock quoi ! De la simplicité à l'état brut. Quand à savoir si ce super groupe durera vingt ans ou six mois, on s'en branle : prenons plaisir avec ce qu'ils nous offrent et vivons l'instant présent. Comme quoi on peut concilier un CV musical de caïd et savoir s'amuser. Alléluia, euh, pardon, Sons Of Buddha !!!
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Sons of Buddha : Chronique LP
The Devil, the unknown...
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