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So Was The Sun, c'est Palem Candillier (guitare, voix) (également The Bree Van de Kamp's), Mai-Lan Hoang (basse) et Loïc Jallais (batterie). Le groupe s'est crée en 2007, a connu différentes formes et quelques mouvements avant de devenir ce qu'il est aujourd'hui sur l'EP So was the sun.

Interview : So Was The Sun, Palem au Nirvana (janv. 2019)

So Was The Sun / Chronique EP > By far the worst / In memory of the milk

So Was The Sun - By far the worst / In memory of the milk Le groupe So Was The Sun poursuit son petit bonhomme de chemin en multipliant les sorties (l'EP So was the sun en 2011, l'album Dead submarines en 2012, Dead sets en 2013...), les apparitions (notamment la compilation Go with my rock #2 en compagnie des Memories Of A Deadman) et les concerts (on te laisser regarder le bandcamp du groupe).... Les voici de retour avec un deux titres : deux morceaux c'est en général trop peu pour une chronique mais comme ces morceaux en valent la peine, pourquoi s'en priver ?

On les avait quittés avec un rock à grosse guitare, un chant à fleur de peau et un songwriting affûté, le groupe semble continuer sur cette voie avec le très robot-rock "By far the west" : la basse se fait immédiatement accrocheuse, la mélodie est efficace, le chant toujours aussi plaisant. "In memory of the milk", le second titre, est aussi une réussite en terme de songwriting, le chant semble très imprégné par Eddie Vedder (Pearl Jam), le groupe gagne en puissance et accroît également notre plaisir d'écoute. Puisqu'ils ne sont jamais vraiment arrêtés dans leurs activités, il est pas forcément pertinent de parler de "retour gagnant" alors on te dira plutôt que le trio apporte un joli nouveau parpaing à son édifice. La pochette, comme souvent avec les So Was The Sun, est plutôt classieuse. Et comme le groupe semble adorer battre le fer tant qu'il est encore chaud-bouillant, on devrait avoir de leurs nouvelles très rapidement.

So Was The Sun / Chronique LP > Dead submarines

So was the sun - Dead submarines Un bon petit groupe qui se rappelle à notre bon souvenir, c'est ce que l'on pense lorsqu'on tient le Dead submarines de So Was The Sun dans les mains. Et dès le premier titre, "I mean it", on est plutôt ravi de ces retrouvailles, le riff est simple, la chanson est bonne, la voix flirte toujours entre le rocailleux et le doucereux... C'est ce qu'on appelle un début sous de bonnes hospices. La suite ne fera que confirmer ce que l'on pense du groupe, les gaziers maîtrisent parfaitement leur big rock imprégné par les 90's, surtout cette fameuse alternance de moments calmes/furieux, sur le bout des doigts et Dead submarines rejoindra d'emblée la frange des albums qui collectionnent les bons morceaux sans prétention. D'autant que le groupe a insufflé pas mal d'urgence à ces compositions (le titre final "Monography") et que ce n'est pas pour nous déplaire. Mention spéciale pour "Wish you were not here" et "New organ", deux titres qui s'enchaînent comme une lettre à la poste, cultivant ce que le groupe sait faire de mieux.
Seul regret pour ma part et je chipote, qu'ils n'aient pas gardé cette identité visuelle racée du précédent EP, même si la pochette de Dead submarines reste jolie, qu'on se le dise.

So Was The Sun / Chronique EP > So was the sun

So Was The Sun - So Was The Sun La pochette est jolie, attirant l'œil dès les premiers instants, et c'est sensiblement le même verdict avec la musique de So Was The Sun. Dès le premier titre, "The chieftain", le trio se pare de ses meilleurs effets et balance son rock/metal alternatif dans la lignée d'un groupe comme Chevelle. Gros riff, refrain simple as fuck et ce contraste saisissant entre des instrus qui envoient le bois et une voix qui peut faire dans la dentelle. Deuxième piste et deuxième titre marquant avec "No defuse", la ressemblance avec Chevelle se dissipe et le groupe fait preuve d'une identité plus détachée des grosses pointures. Le songwriting se tient toujours, le chant est toujours inspiré. Hélas, le morceau suivant causera ma première déception. "Fuck you dinosaur" (Junior) a en effet des airs de déjà-entendu assez désagréables, d'autant plus désagréables que je ne parviens pas à établir de lien. Whatever, "Beggars" caresse dans le sens du poil et le gros bougon que je suis a de nouveau quelque chose de bien à dire sur So was the sun.
Le titre du dernier morceau, "My lover's gone", donne le ton : merde, une chanson d'amour pleurnicharde, je vois poindre ma deuxième déception. Au final, on a le droit à un duo (avec une certaine Rachel Austin) plutôt bien torché et à un autre motif de satisfaction à l'encontre de cette sortie. Mine de rien, avec ce petit EP, So was the sun signe des débuts très prometteurs. Seul petite erreur de comm', qui prouve encore une fois que l'on essaie de jeter une oreille sans à priori sur tout ce que l'on reçoit à la rédaction, citer Placebo et Muse dans le pressbook alors que musicalement, le lien est pas forcément très flagrant. Petit fail au milieu d'un tout franchement pas dégueulasse.