Avec des groupes comme Ampools, MunkyPosse, Aside from a Day, Gantz ou Stellardrive, Besançon montre depuis plusieurs années qu'elle est un vivier étonnant pour les groupes post-rock/metal/rock/émo-hardcore de tous bords. Avec Lead Orphans, le peuple bisontin a démontré qu'il savait également donner dans un émo-rock plus léger et prouve maintenant avec Slide on Venus qu'il peut également s'essayer avec succès la pop indie, romantique et énergisante. SoV, c'est donc Alban De Luca (ex-Realty), Victor Malé (Ampools, ex-Stellardrive), Thibault Malé (Milk in Plastic) et un certain Mathias Perles. Formé début 2007, le groupe écume rapidement les scènes de sa région natale, notamment aux côtés de Stellardrive ou Sorry for Yesterday. Après quelques semaines passées à composer, le groupe entre en studio pour y enregistrer son premier effort, baptisé Pixel avant d'intégrer un nouveau guitariste à l'automne 2007, puis d'élargir sa palette artistique. Mars 2008, l'EP inaugural du groupe voit le jour.
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Un trio écossais qui a la rock dans le peau...
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Biographie > SoV
Interview : Slide on Venus, Slide On Venus* : Un track by track topless (juillet 2012)
Interview : Slide on Venus, Slide on interview (avr. 2009)
Slide on Venus / Chronique LP > Topless
Artwork sexy légèrement affriolant histoire d'appeler l'auditeur à se laisser tenter, digipack à l'avenant, le look est étudié, les Slide on Venus ont fait les choses bien en termes d'esthétique même si on sait bien qu'au final, la plastique extérieure compte au moins autant que la beauté intérieure. D'accord on n'y est pas toujours à l'intérieur mais ici, l'éponyme "Topless" ne perd pas de temps à envoyer les plats et nous met de suite en appétit. C'est rock, foncièrement "hi-energy", savoureusement pop et survolté à la manière d'un Biffy Clyro qui aurait frayé avec les Foo Fighters. Et si le rapprochement peut sembler osé vu de loin (ce ne seraient pas les premiers à y aller comme ça à grand renfort de punchlines accrocheuses), le single évident qu'est "Ugly rainbow" met l'inconditionnel du genre sur les rotules.
Mélodies savamment fuselées, un refrain taillé pour emballer les douze premiers rangs en live et une efficacité toujours aussi redoutable dans le songwriting, SoV s'offre ici le droit de quelques heavy-rotations radiophoniques sans pour autant avoir vendu son âme à l'industrie du disque comme tant d'autre avant lui. Ce, même si "Glassy sea" sonne un peu "facile" par moments parce que trop calibré dans sa recherche du tube sur un format déjà archi rebattu. Un léger coup de moins bien que le groupe corrige en rendant hommage à la brit-pop des dernières années avec un "4am" avec ce petit truc à la californienne que l'on pourrait mettre en bande-son de 90% de la production cinéma hollywoodienne du moment. Toujours aussi efficace et même un peu plus parce qu'en plus de réserver un plaisir immédiat dès la première écoute, ce Topless se laisse réécouter encore et encore sans laisser poindre un début de lassitude.
Une certaine richesse dans l'écriture dissimulée sous une apparente simplicité de façade, les Bisontins enchaînent les pépites, que ce soit avec "Celsius & Fahrenheit" et ses fulgurances power-rock power-burnées et son refrain fédérateur à plus d'un titre, ou l'évidente tuerie live qu'est "Turned on girl, turned off boy". Presque un hymne enflammé dédié à la scène. On l'a compris : la machine à singles est lancée et les turbines tournent à plein régime : les Slide on Venus sont désormais sur orbite et ne s'arrêtent plus, alignant à la suite sur la platine des torpilles super-soniques du calibre d'un "It's a good place to get lost... or be found" énergisant ou d'un "Thinking of my friends who went away" final et outrageusement électrique. Bluffant, d'autant plus qu'ils n'oublient pas la traditionnelle ballade pop avec le sucré "Greenfield land" ou le plus intimiste "Like Eurydice", histoire de boucler la boucle avec un savoir faire irréprochable et toujours cette maîtrise du divertissement musical pur et dur. De l'entertainement power-pop/rock oui mais terriblement bien foutu et emballé dans un papier cadeau plutôt très sympa.
Et promis, la prochaine fois, la demoiselle de la pochette se tourne...
NB: l'album est en streaming intégral ci-dessous.
Slide on Venus / Chronique EP > Put music to your troubles
Jamais deux sans trois, les Slide on Venus accouchent à l'aube de l'automne du plus énergisant cocktail power-pop électrique que la Franche-Comté nous envoyer dans les écoutilles. En attendant l'album, prochaine étape pour le jeune quartet bisontin (?), ce Put music to your troubles, c'est du tube puissance cinq, des mélodies à se damner, des guitares qui turbinent, une basse véloce et une batterie qui propulse le tout avec une énergie retournant le studio. Et la concrétisation de tout cela a pour titre "California saturday ghost" qui pourra trôner tout en haut de la catégorie "single évident pour groupe capable de dézinguer les ondes radios comme personne". On appelle ça un tube et ça en appelle forcément d'autre.
Donc le groupe s'exécute et en aligne un deuxième dans la ligne de mire avec l'électrique et très rock "House of cards", survolté et appuyé par un refrain qui rend addict en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire. Deux titres et déjà la moitié de la scène pop-rock anglo-saxonne à leurs pieds, les gaziers se chargent de l'autre avec "Asphalt call". La recette est désormais immuable mais d'une efficacité diabolique : on prend prend un diamant brut, on le taille avec une dextérité absolue suivant un tissu d'influences allant des Foo Fighters à Bloc Party en passant par les Biffy Clyro, We are Scientists et toute une flopée de formations anglo-saxonnes à succès ; et ensuite seulement on y ajoute la "SoV's touch" : soit ce mélange littéralement incandescent de power-pop survoltée ultra-efficace et de rock plus électrique au songwriting personnel.
Quasiment impossible de ne pas succomber, surtout que le groupe continue de titiller les enceintes avec un "Aurora" particulièrement efficace quoiqu'un peu classique dans l'écriture, puis avec "Tongue and blood", conclusion idéale pour un EP en forme de mini-collection de singles comme ceux auxquels le groupe nous a habitué depuis Pixel, soit énergisants et savoureux. Sans aucun doute la preuve d'une progression constante à mettre en parallèle à une trajectoire qu'on leur souhaite météoritique. En l'état, Slide on Venus pour de l'autoproduction, c'est quand même furieusement bien produit et le groupe, qui commence à tourner de plus en plus hors des frontières hexagonales ne semble plus qu'avoir une étape majeure à franchir : celle du premier album, fatalement attendu au tournant.
Slide on Venus / Chronique EP > David Bowie was right...
Survoltée, incandescente, power-pop élégante et rock alternatif, la musique des SoV* éclabousse les enceintes de toute sa classe, les Bisontins avaient surpris leur monde avec un EP gorgé de pépites du plus bel éclat, avec David Bowie was right..., ils récidivent sans se préoccuper des dommages collatéraux. Rien d'absolument révolutionnaire à l'horizon, le quartet distille des compos qui respectent à la lettre les codes du rock anglo-saxon et des mélodies pop addictives, mais le fait avec un talent fou. Un songwriting d'une furieuse efficacité, la fièvre au corps et armés de guitares incisives comme jamais, les Slide on Venus font ici un gros coup. Sorte de Rhesus dopé aux hormones, crossover d'un Lead Orphans et d'un Sorry for Yesterday branché sur 10 000 volts, David Bowie was right... dévoile des titres qui, s'ils puisent leur inspiration, de l'autre côté de la Manche, le font non sans oublier cette petite "french-touch" qui faisait (aussi) tout le charme de leur premier EP (Pixel). Soit, une énergie débordante, des mélodies soigneusement électrifiées pour nous emporter dans un tourbillon pop-rock et une prod nickel chrome qui sert de parfait écrin aux compos d'un groupe qui sait parfaitement où il va.
Quatre titres : quatre bombes. 18 minutes de plaisir sonique pur qui nous emmène de "We'll all get what we came for" jusqu'à "You're sweet but I'll say no" en passant par "Me, myself & I" et "Icarus". Quatre tubes qui permettent aux Francs-Comtois d'assurer un peu plus la maîtrise de leur sujet. Une power-pop aux refrains que l'on garde en mémoire sans difficulté, une rythmique toujours plus bondissante et des guitares amplifiées qui ne font que renforcer l'impact des mélodies écrites par le quartet, le tout pour un EP que l'on écoute encore et encore sans pouvoir se laisser. Bluffant. D'autant que c'est ici du travail d'orfèvre : une précision diabolique, des enchaînements qui épousent parfaitement les breaks sulfureux que le groupe a su placer avec une intelligence de jeu qui lui offre le luxe de pouvoir dynamiter ses compos comme bon lui semble. C'est ça aussi la "SoV*'s touch" : l'art d'écrire des morceaux qui cartonnent avant de les exécuter avec une assurance qui ne souffre d'aucune contestation. Et ça, les zikos savent le faire mieux que personne, jusqu'à nous démontrer par A+B que tout était déjà dans le titre complet de cet EP 4 étoiles : David Bowie was right... we can be heroes. Comme une évidence.
Slide on Venus / Chronique EP > Pixel
Un peu de pop indie made in Bezak dans les écoutilles, Slide on Venus, SoV pour les intimes débarquent dans nos colonnes informatiques avec un premier EP Pixel gorgé de tubes ultra-mélodiques et aussi énergisants qu'efficaces. Pas de besoin d'amuse-gueule, avec les Bisontins, on enclenche la première à peine installé dans le fauteuil et c'est l'électrique "Trust in adrenaline" qui nous parvient jusqu'aux écoutilles ravies de découvrir un nouveau petite bijou d'émo-pop à la "french-touch" délicatement incandescente. Chez nous on appelle ça un tube. Citant volontier Angel and Airwaves, Razorlight ou My Chemical Romance dans ses influences, le groupe a tendance à faire un peu peur sur le papier, mais dans les faits, la musique de SoV ressemble (heureusement) plus à celle de At the Drive-in ou We are Scientists qu'aux grosses machines marketées pré-citées. On pense parfois à leurs voisins Lead Orphans ou plus lointainement aux Grenoblois d'Elevate Newton's Theory, mais tout en cherchant ses influences un peu partout, le groupe parvient à trouver son style propre, une griffe musicale plutôt finement ciselée et finalement éléctrisante. Livrant quelques titres légers et lumineux comme "The one" ou "Space", les Bisontins préparent le terrain pour quelques nouvelles pépites pop aux mélodies graciles ("Scorn") et à la fraîcheur communicatrice ("Deep inside"). Des morceaux immédiats et aguicheurs qui se dégustent avec gourmandise, des mélodies langoureuses au pouvoir de séduction évident, le tout dopé par quelques offrandes électriques comme sur le bondissant "Red tuft movie". Branché sur courant alternatif, Slide on Venus délaisse un temps la pop fougueuse séductrice de jeunes filles en fleur pour un rock un poil plus viril et plutôt bien troussé. Dans un registre émo-pop surmonté de quelques plans rock qui balancent, les quatre Bisontins livrent un premier essai agréable et énergique, sympathique et savoureusement électrifié.