A l'image de Skin, Fleshwounds (en version "promo" tout au moins) présente bien... Ecrin-carton couleur bois, lettres d'or, sobre et marquant à la fois, deux adjectifs qui qualifient également la pop rock de Skin. Onze chansons simples où les textes (où les éternelles relations humaines prennent une place importante) sont certainement très personnels. Skin les met en valeur par sa voix, son ton (les quelques voyages dans les aigus sont parfaitement maîtrisés) et des mélodies pures... Du minimalisme touchant de "Don't let me down" ou de "You've made your bed" aux orchestrations plus chaleureuses de "Trashed" ou de "Lost", on retrouve une ligne mélodique ... pas toujours très originale mais quand même imparable. Il en va de même pour les rythmes, si la voix est en général très posée, très douce, on ne s'ennuie pas à écouter Fleshwounds, les titres pop gardent une bonne dynamique, quand ce n'est pas Skin qui relance le titre par son chant, c'est la basse saturée ("Faithfulness") ou des choeurs ("The trouble with me") qui prennent son relais... Mais la star de l'album c'est bien Skin, presque seule, elle s'en sort admirablement comme sur ce "Burnt like you" où guitare acoustique et électrique se battent pour l'accompagner ou sur "'Till morning comes" où le piano de Ben Christophers se marie parfaitement à sa voix. La musique est simple mais se permet quelques effets de style comme l'intro de "I'll try" qui sonne très Moby. Pop plus que rock, Fleshwounds n'est pas la suite de Skunk Anansie, seul "Listen to yourself" avec son rythme lourd et sa guitare plaintive font le pont entre Skin et son passé.
Skunk Anansie est mort.
Vive Skin.
Fleshwounds
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