Mi-mai 2007, nous voilà obligés de parler de Sharko... Le troisième album était resté quelques temps sur ma pile "c'est pas mal mais c'est pas prioritaire", le quatrième fraichement sorti, Molécule, passe lui le sacro-saint cut et arrive d'ici quelques jours dans nos colonnes. Sharko est un grand trio (deux trucs mémotechtniques pour ne pas confondre avec le petit Sarko qui joue en solo) formé par David Bartholomé (chant, basse) qui joue lui aussi seul à ses débuts (sous le nom de Nose Kitchen), en 97, il gagne le Concourt Circuit, excellent tremplin belge et devient officiellement Sharko. Le premier album Feuded sort en 99, Teuk Henri (guitariste) rejoint David pour les scènes qu'il faut assurer auprés de Muse, Venus ou Arno. En 2001, le deuxième album, Meeusws2 permet à Julien Paschal (batterie) de renforcer le duo qui devient du même coup le trio qu'on connaît aujourd'hui... Londres, Ghinzu, Girls In Hawaii, Sharko connaît le succés avec III et s'offre Dimitri Tikovoï (Placebo, Goldfrapp...) pour faire vivre Molécule.
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Interview : Sharko, duo avec Sharko (nov. 2007)
Sharko / Chronique LP > Dance on the beast
Après le chef d'oeuvre Molécule et des concerts intenses, l'arrivée du nouvel album de Sharko me faisait frémir d'envie... Mais l'excitation est vite retombée une fois l'opus écouté, Dance on the beast est un bon album mais n'atteint pas la grâce de son grand frère et quelques expérimentations foireuses me restent en travers de la gorge... David a une jolie voix et je ne pense pas que tous les effets ajoutés soient nécessaires, c'est dommâge mais ça reste un sentiment très personnel et ça n'enlève pas grand chose aux qualités mélodiques des morceaux, par contre "Horses" est indéfendable ! Et ne me sortez pas la rengaine du "le goût et les couleurs...", cette ligne de synthé sortie de nulle part qui pourrit le morceau du début à la fin est une faute professionnelle !!! L'intéressé a beau trouver une excuse sur son site (le synthé traînait dans le studio où U2 a enregistré Joshua tree et David voulait absolument l'utiliser... pensant que U2 en avait fait de même...), il aurait peut-être du cacher ce titre. Que cela serve de leçons à tous : composez vos morceaux avant d'entrer en studio et n'ajoutez pas un truc qui vous semble cool sur le moment, car écouter "Horses" en entier m'est rapidement devenu impossible, dommage encore car derrière ce son qui finit par nous torturer l'esprit il y avait, encore, de bonnes idées...
Sharko nous avait aussi habitué à sortir des tubes étincelants et évidents ("Excellent", "Motels", "Sweet protection"...), là les "Yo heart" ou "Rise up" sonnent bien mais on ne sent pas la même capacité à renverser les foules. Au final, le seul titre qui ressort est celui avec la mélodie de kermesse du fin fond du Borinage, Dance on the beast est juste un album correct, après avoir flirté avec le ciel, Sharko est donc bien revenu sur Terre.
Sharko / Chronique LP > Molécule
Avec une entâme très trip-pop, Sharko fait le vide autour de nous, il accapare directement notre attention, Hello, hello everyone, I'm walking in the sun, sa voix nous parle sans détour, le rythme est lent, le trio ne fait que s'échauffer mais a déjà réussi à nous captiver. Le chant attaque ensuite bien davantage, relayé par les rythmes et la guitare, secondé par un peu d'électronique, le ton particulier de David Bartholomé fait mouche. Très bien construit, Molécule propose différentes atmosphères, que ce soit avec les riffs basiques mais ô combien efficaces de "Motels" ou "Sugarboy", la douceur lancinante de "I need someone" ou "Love is a bug", mais reste assez homogène, on ne se perd pas dans les titres, tous très courts par ailleurs... Les expérimentations un peu bristoliennes ("Skish hee, I'm gonna make it") apportant un courant d'air au pop-rock ambiant, aérant en cela les sonorités et les esprits. Un titre favori ? Chacun pourra militer pour tel ou tel morceau, personnellement, je vote pour "Trip", encore une fois, c'est simple, redondant et expéditif (2 minutes 12 !) mais c'est ça la galaxie Sharko... On l'aime ou on ne l'écoute pas... "No contest", la dernière des 11 plages nous laisse avec une conclusion un peu folky et certainement décalée : A way for you to know that... No contest I am the best, et nous de fredonner avec plaisir No contest I am the best car après tout, c'est tellement vrai...
Côté pop, les Belges n'ont que les Anglais comme concurrents et après la renaissance du mouvement outre-Manche, ce sont les combos plus âgés (Deus, Venus, Mud Flow) qui semblent avoir le plus de répondant, la danse continue (les Girls In Hawaii et autres Ghinzu ne devraient pas tarder à répliquer) donc et par sa personnalité Sharko apporte énormément.