Besançon, à qui le tour ? Après le récent débarquement dans nos colonnes de Sorry For Yesterday et, depuis une décennie, d'une sacrée tripotée de groupes plus ou moins popeux, coreux ou fusionneux en provenance de la capitale comtoise, nous allons nous attarder quelque peu sur le cas de Seven Of Nine ou si vous préférez, 7 Of 9.
Découvert dernièrement par la scène (cf 25 ans de Bastion au Cylindre (mai 2009)), le groupe a eu la délicatesse de m'adresser un de ses derniers méfaits, Prémisses d'un règne scalpel. Il ne restait plus qu'à vous faire part du contenu caché derrière ce titre au bas mot énigmatique...
Bien que marqué par ses références (Tool sur "The time is near", on songe aux voisins de Membrane sur "Obscene", des parties aérées sur lesquelles plane l'ombre de Mogwai, ...), Seven Of Nine avoisine les territoires, désormais largement fréquentés, du post-rock et de la noise tout en effleurant celui du post-hardcore avec conviction et en transmettant, au passage, son lot non négligeable d'émotions. Cette aptitude à ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier incite 7 Of 9 à donner une teinte générale à ses morceaux (le corrosif "Smoksha", "Obscene", pour le moins heurté ou la dose quasiment power-pop de "Necrogenese") tout en faisant évoluer les compos très largement au sein d'un même titre. Et en y parvenant de façon plus ("A black tumor in the shades", "Smoksha") ou moins ("Bleak sessions") adroite, le groupe propose une gamme de plans permettant, au final, à chacun d'y trouver son compte.
En regroupant ses idées et affirmant son identité, Seven Of Nine devrait parvenir à trouver (et accroître) son public... alors que le trio n'a pourtant pas à rougir de ses prémisses sonores, qu'ils soient d'un règne scalpel ou non.
Rock >
Seven of Nine :
Chronique EP / Prémisses d'un règne scalpel
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