Scarlet Rebels - Show your colours Alors là, on est bien. Mais alors vraiment bien. Plus que bien, même. Installe-toi confortablement dans ton canapé, fais chauffer ta hi-fi, enfourne Show your colours, premier album de Scarlet Rebels, et régale-toi ! La seule condition pour que tu passes un bon moment est que tu sois amateur de guitares, de mélodies et que tu tombes systématiquement dans le panneau quand il s'agit d'un bon (voir d'un très bon) disque de classic rock.

Et bien entendu, je suis tombé dans l'embuscade de Scarlet Rebels, "jeune" groupe britannique comptant dans ses rangs trois anciens V0iD (tu ne connais pas ? moi non plus, mais c'est repris dans la bio, c'est que ça doit être suffisamment important, aussi important même que le fait que le claviériste du groupe soit le neveu du génial Pete Townshend des Who) et publiant son premier album après moins de deux ans d'activité. Je ne vais pas te mentir et tu l'auras vite compris avec ce début de chronique, Show your colours a tout pour plaire et Scarlet Rebels fait tout pour te plaire ! Que ce soit en mode hard rock ("No one else to blame" ouvrant admirablement le disque, "Head's in the ground" que n'aurait pas renié Velvet Revolver, "Nothing to say"), classic rock ("You take my breath away", le AC/DCien "Save me", "Can I open my eyes") et même ballade ("Heal", "Blind by the pain" ou "Returning light"), Scarlet Rebels est à l'aise dans tous les styles proposés, même si je reste persuadé que le groupe se sublime quand ça riffe à tout va. À la manière d'un Night Ranger, nos Rebels proposent un album calibré pour le succès en mode "ready to rock" où tous les intervenants réalisent de petites merveilles. Bien entendu, les guitares sont tantôt heavy, tantôt sublimes, la rythmique est au poil et les voix sont juste parfaites. Et je ne te parle pas de la prod' qui est juste énorme.

Je me suis donc fait avoir et les hymnes à guitares de Scarlet Rebels résonnent encore dans ma petite tête. C'est stéréotypé à souhait et c'est fait pour que ça marche. Mais le résultat est sans appel : j'adore. Le groupe tombera peut-être dans les oubliettes du rock dans six mois mais qu'importe, j'ai passé un bon moment. Un très bon moment même. Je suis faible, je sais, mais je le veux bien !