rhesus Comment c'est fait votre entrée chez Pias et la sortie du CD ?
Simon : tout es allé très vite, on a été bien entouré. On a vraiment envie que ça marche et on a aussi fait le point sur nos concerts : bientôt 100 en trois ans ! Il faut aussi souligner qu'on a vraiment un manager en OR (Vincent). Grâce à lui, on a bougé partout, on a eu des plans à l'arrachée, on a pris des risques, mais voilà le résultat : pleins de concerts, 2 autoprods...

Comment s'est passée la transition d'Un Dimanche à Pias ?
Pour eux je pense que ca a été assez difficile sentimentalement. Mais ils savent qu'on est dans une logique de développement, ils nous ont beaucoup aidé.

Alors Pias ? Heureux ?
Oui, on avait eu des propositions ailleurs mais on a préféré attendre et rester nous-mêmes. Pias nous aide pour trouver des dates, mais n'interfère en rien sur la musique ou autre.

As-tu l'impression de faire figure d'ovni typé "pop anglaise" avec Rhésus dans la scène pop en France ?
Disons que la scène française ne faits pas de pop anglaise ! (rires) C'est vrai que Rhésus ressemble à beaucoup de ces groupes... Avec un schéma abordable presque "facile" par rapport notamment aux groupes de la scène d'Odette (Odette prod, Bordeaux) par exemple, qui travaillent différemment. Nous on aime bien les plans de musique efficaces et simples !

Vous avez des regrets ?
Non, plutôt, nous sommes contents de ne pas avoir sorti d'album trop tôt. Le groupe est jeune et évolu encore. Ces deux maxis sont comme des photos du groupe à un moment donné. Aujourd'hui on se sent déjà plus prêt à affronter l'album.

Quel a été l'accueil du public ?
Il y a toujours des ventes en hausse, et avec les Inrocks, on a touché plus de monde. Le morceau qui a été le plus aimé est, je crois, "Your smile".

Votre meilleure suprise ?
On n'en a pas vraiment eu... Disons qu'on aime bien se faire des suprises nous mêmes, arriver dans une salle de concert et jouer devant 500 inconnus, qui eux mêmes ne nous connaissent aps. On aime bien les défis.

Votre meilleur souvenir avec Rhésus en concert ?
Je dirais le Summum à Grenoble (octobre 2002). Et puis il y a eu aussi Marseille avec Eiffel, un concert génial. Et enfin le Glaz'art, à Paris, aux festival des Inaperçus organisés par les Inrocks.

Parlons un peu du dernier disque, vous avez envie de garder cet univers un peu tendre, un peu romantique... ?
Oui et non. En fait, c'est romantique car on a vécu ces choses, surtout quand on était ados. Si on continu ça sera involontaire. On est en train de devenir un peu plus adulte.

Vos projets ?
Aurélien : composer ! Au minimum il faut 10 morceaux pour l'album, on commence déjà à définir la maquette.
Laura : Oui on a de la matière. Mais on ne compose pas toujours à trois, il faut du temps même si on a pas vraiment le temps de se reposer ! Et puis il faut qu'on s'adapte au parcours professionnel... c'est pas évident.

La question que vous aimerz qu'on vous pose ?
A : Aimes tu les valses à la Elliot Smith ? Réponse : oui !