Né en 2007 du côté de la cité phocéenne, RedLight est au départ le fruit de la collaboration tripartite de Londres (chant), Guy (Interstellar Wave Watchers) derrière les fûts et de Dape (Raspigaous) aux guitares. Le but originel : développer un projet musical aux influences kaléidoscopiques, autant rock qu'électro, en passant par le hip-hop et le blues. Rejoints par Denis (guitare), Rémi (basse) et RC aux machines, le groupe s'enferme en studio et accouche des 11 titres qui composeront le premier album de l'entité RedLight : Crash system control.
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RedLight discographie sélective
ep :
Jukebox vol. 1
...
ep :
What's going on ?
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Liens Internet
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Rock > RedLight
Biographie > Welcome into the red light spiral
RedLight / Chronique EP > What's going on ?
What's going on ? clame RedLight, cette fois, ça y'est, le groupe le plus cool de la scène marseillaise (en même temps, c'est pas comme s'il y en avait des masses) revient aux affaires avec un EP fatalement attendu après un Crash system control bien carton. Et il n'a pas décidé de faire le voyage pour rien. Pour se faire, on se jette dans le gosier un petit cocktail rock aux tendances hip-hop électro qui, dès le départ et le morceau-titre de l'EP, fait mouche. Single évident, "What's going on ?" est une petit bombe électrisante gorgée refrains entêtants (avec un petit côté Bloodhound Gang dans le flow percutant), blindée par des guitares cinglantes et des instru bien couillus, qui démontre que RedLight c'est du très lourd en matière de feeling rock groovy des calanques. Un tube absolu. Marseille c'est bien mais New York, c'est quand même le rêve semble nous confier le groupe qui, avec "N.Y.C" s'offre une déclaration d'amour à la Grosse Pomme le temps d'un titre qui oscille en permanence entre arrangements old-school et mélodie moderne toujours aussi bondissante. En mode hip-hop/rock branché blaxpoitation, "Little demons (and creature)" balade sa nonchalance nappée d'électro suave et de sonorités orientales du plus bel effet, avant que "Lies" ne ramène le groupe sur des sillons rock plus "classiques". Sans pour autant réussir à convaincre pleinement cette fois, la faute à un morceau un poil trop quelconque. Mais dans sa manche, les membres de RedLight ont encore conservé une carte maîtresse qu'ils abattent sur le cinquième et dernier titre de cet EP : "Late shot". Retour à l'électro et à l'efficacité "tubesque" du "What's going ?" inaugural. Armé d'un un groove dément et une efficacité ravageuse, ce groupe-là est définitivement capable de grandes choses.
RedLight / Chronique LP > Crash system control
Crash system control est une pépite ovniesque "et puis c'est tout " comme dirait l'illustre penseur que fut et demeure encore Philippe L. éleveur de nageuses capricieuses de son état. Commencer une chronique par une affirmation aussi véhémente peut paraître un peu osé sinon ouvertement trivial (non on ne parle pas de la nageuse là... quoique)... mais on va quand même oser. A notre décharge, il faut dire que "Rock is dead", premier tuerie de cet album est une vraie bombe. Rock fulgurant, électro clinquante, groove funky, arrangements sulfureux, RedLight ouvre les hostilités en prônant l'ultra-efficacité. Mission accomplie. On se passe le titre en boucle encore et encore, sans jamais vraiment pouvoir en décrocher. Pourtant il faut bien s'y résoudre (oui c'est dur...) et jeter une oreille aiguisée sur "Go stop" qui déjà, excite sensiblement notre curiosité. Hip-hop farouchement indé, flow cinglant porté par un esprit résolument rock, instrumentations taillées au burin et refrain aussi fédérateur qu'addictif, les marseillais livrent un second titre assez différent du premier, tout en gardant cette griffe imparable qui semble déjà être la clef de leur réussite sur ce Crash system control. L'éponyme "Crash system control" cherche l'apaisement, se laissant porter par un clavier enjôleur et quelques arrangements électro-acoustiques du plus bel effet. La mélodie grave, toute en clairs/obscurs se chargeant de finir le travail et de nous faire succomber aux effets d'un groupe qui sait se remettre en question à chaque titre pour proposer quelque chose de neuf, original et toujours personnel. Electro lunaire ("Where will we be ?"), ballade pop rock désenchantée au psychédélisme new-age bucolique ("Ema loves the planets"), hip-hop ténébreux ("Bring it down !"), Red Light ignore royalement les supposées conventions imposées par chaque style et/ou sous-genre pour les laisser s'entremêler à sa guise, dans un disque en forme de kaléidoscope musical aux mille influences. Mais quelque soit ses préférences musicales, le groupe marseillais n'est jamais aussi bon que lorsqu'il pratique une électro suave aux basses hip-hop qui semblent rebondir contre les murs (les étincelants "My name is" et "Melancoly"). Un soupçon de rock old-school, des flagrances digitales et autres instru hip-hop ("Clash", "Midnight song"), le cocktail des influences et ici passé au shaker puis servi à froid avec une maîtrise bluffante... Red Light passe au vert...