Il arrive parfois à ton magazine préféré de recevoir des "œuvres d'art". La première production de Red Eye Ball en assurément fait partie. Game rider, car c'est bien de cet EP dont il s'agit, est délivré en version vinyle blanc accompagné d'un CD truffé de bonus. L'intérieur de la pochette est tout un plateau à ranger quelque part entre le jeu de l'oie et le jeu de rôle ayant pour but de découvrir l'histoire du rock en Dordogne depuis les années 70. En s'amusant.
Excellentissime. Tout comme la musique envoyée par le trio périgoudin qui développe un rock 'n' roll totalement décomplexé ("City alive"), mélodique à souhait (l'excellent "Make a band" et son refrain entêtant, "Countries on my roots"), aux accents parfois Lou Reedien ("The fruit always rotten"). Un rock où la pop n'est jamais loin ("Gamer rider") et un esprit d'indépendance parfaitement assumé. Mis en boîte pied au plancher chez Fred Norguet, ce premier effort discographique de Red Eye Ball est une réussite : les gars ont certes de l'expérience (acquise par ailleurs apparemment), mais le cap du premier disque est franchi haut la main. Un groupe déjà mâture à suivre de très près...
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Red Eye Ball : Chronique EP
Gamer rider
Make a band
Countries of my roots
The fruit always rotten
City alive
Slashing Ballet
Gamer ride
Countries of my roots
The fruit always rotten
City alive
Slashing Ballet
Gamer ride
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