Dead letters, l'album Pour être franc, je ne suis pas vraiment un adepte des groupes qui tournent en rotation la journée durant sur MTv. Chacun son truc. Pour être encore une fois franc, quand j'ai entendu, et surtout vu, le premier single de The Rasmus sur la chaine cablée musicale ricaine, j'en ai retenu un bon titre bien tape à l'oreille qui te squatte le cerveau avec son refrain entêtant et accrocheur. Puis, quand j'ai reçu le promo du groupe, je me suis dit que je pouvais développer le premier avis que j'ai eu sur le quatuor nordique. Alors, pour faire un topo rapide, groupe de rock, grosses guitares, jolie voix, belles mélodies, morceaux bien envoyés. De quoi passer un bon moment en quelque sorte. Pour rentrer dans le détail, The Rasmus, comme tout ses contemporains, n'a pas inventé la poudre, mais son rock énergique a tout pour plaire, et je ne m'adresse pas qu'aux minettes en manque de sensations incubusienne ou autres. Dès l'entame de "First day of my life", la messe est dite : les compos sont propres, les refrains sont généreux, ça balance des accords tendus et le tout est extrèmement sympathique. La première sensation du disque est "In the shadows", le single number one du disque. Bon, c'est calibré pour devenir le tube ultime, mais je dois reconnaitre que ça marche parfaitement... La preuve, je suis accro de ce titre qui est tout simplement facile d'accès mais tout bonnement impeccable. Reste à savoir si, une fois le single du disque digéré, l'auditeur que je suis va se retrouver dans la suite du disque. C'est une bonne question, et je peux vous répondre par un oui franc et massif. Franc car ce disque respire vraiment la fraicheur, les titres qui s'enchainent sont tous de bonne qualité et foutent la pêche. Massif, parce que voilà, j'ai décidé que mon "oui" serait massif. Pour être plus sérieux (mais pourquoi être sérieux quand on parle de rock ?) il y a tout à parier que The Rasmus va squatter les ondes de notre bel hexagone une fois que le disque sera sorti en france, car tous les ingrédients précités apportent une mixture pas désagréable du tout. Car c'est pas évident de faire une recette rock avec la volonté de plaire à tout le monde. The Rasmus joue parfois la carte du rock lourd et entrainant au refrain entaitant ("In my life", "Time to burn"), et s'aventure même dans la "romantic song" ("Not like the other girls", "Funural song") pour mieux retrouver les ambiances chaudes et électriques ("Back in the future") dans l'esprit surf américain... c'est difficile à croire pour des nordiques, mais c'est pourtant vrai. En bref, onze titres de bon calibre, qui joue l'atout sympathie et qui reste crédible. A consommer avec générosité et surtout sans se prendre la tête. Car s'est bien de ça dont il s'agit. Une bonne bouffée d'air frais de la part de quatre copains qui s'amuse, tout simplement. Faisons de même et ce à partir du 13 janvier 2004, date de sortie française !