Octobre vient, et avec lui son nouveau cortège de feuilles mortes et de productions médiocres qui se ramassent à la pelle, la rentrée musicale tant attendue n'a pas eu lieue ou plutôt l'attend t'on toujours alors qu'au loin se pointent déjà les festivités de fin d'année et son package de compilations millésimés beauf party 2003. De quoi s'enthousiasmer comme il se doit autour du premier album des new-yorkais de The Rapture. Après deux maxis buzzesques au possible, entretenus dans leur statut de demi-mythe par la présence de James Murphy des géniaux DFA (LCD Soundsystem) derrière la console, on espérait en réalité beaucoup de cet Echoes pour faire résonner nos coeurs de leur mélange confus de nostalgie new-wave et d'éclectisme novateur. Dignes fils de Cure et de la génération house, après Ney York City, le monde est à vous.
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On en aurait même presque tendance à en demander trop aux jeunes new-yorkais, plus qu'ils ne peuvent en supporter sur leurs frêles épaules : et sans aller jusqu'à la déception, les Raptures révèlent sur leur premier long effort quelques failles qui refroidissent légèrement une ambiance pourtant attisée par une séduction primale de toute beauté. Ainsi, la voix de Robert Smith, pardon, de Luke Jenner, qui a parfois tendance à irriter lorsqu'il vocalise dans les aigus... alors que les meilleurs morceaux d'Echoes sont ceux qui finalement n'ont pas besoin de cette délicate affiliation pour merveilleusement sonner comme la rencontre définitive de l'électro et de l'organique ("Killing"). À la manière d'un Radio 4 encore plus attiré par les rythmiques clinquantes et dépaysantes ("House of jealous lover" est à la limite de la house inventive), les petits jeunes s'amusent à marier leur amour du rock'n'roll au groove des machines, sans frontières de l'esprit aucune, de la Terre au ciel sans effort ("Heaven"). Tant mieux, les Raptures finissent l'année sur une bonne note, on espère qu'ils auront leurs examens de passage.