Octobre vient, et avec lui son nouveau cortège de feuilles mortes et de productions médiocres qui se ramassent à la pelle, la rentrée musicale tant attendue n'a pas eu lieue ou plutôt l'attend t'on toujours alors qu'au loin se pointent déjà les festivités de fin d'année et son package de compilations millésimés beauf party 2003. De quoi s'enthousiasmer comme il se doit autour du premier album des new-yorkais de The Rapture. Après deux maxis buzzesques au possible, entretenus dans leur statut de demi-mythe par la présence de James Murphy des géniaux DFA (LCD Soundsystem) derrière la console, on espérait en réalité beaucoup de cet Echoes pour faire résonner nos coeurs de leur mélange confus de nostalgie new-wave et d'éclectisme novateur. Dignes fils de Cure et de la génération house, après Ney York City, le monde est à vous.