Raincheck-Highbro lowbro Après s'être échauffés doucement mais sûrement avec deux EPs, True love en 2016 et Last call en 2020, au titre heureusement non prémonitoire, les frérots Raincheck reviennent cette année avec la régularité des J.O. d'été. Cette fois c'est pour un premier album au long format et à la pochette toujours aussi stylée (dédicace à mon bro Gui de Champi, féru de ce qualificatif). Si la formule n'a pas changé d'un iota et l'étiquette punk-hardcore mélodique jamais aussi bien porté son nom, le quatuor lyonnais a néanmoins gagné en maîtrise, en efficacité, en mélodies, en énergie... en tout en fait ! Je peux m'enquiller plusieurs écoutes d'affilée de Highbro lowbro sans sourciller ni m'ennuyer une seule seconde. Les enfants, c'est d'la dynamite ! (Cette blague ne fonctionne que si tu as la référence Kid Dynamite... et Ovomaltine. Déso) Comme on n'est jamais mieux servi que par soi-même, c'est Alex (batterie) qui a enregistré le disque les deux doigts dans la prise, donc forcément ça va vite, avec quelques breaks bien sentis et refrains sautillants ou prétextes à tous autres types de cascades. Allez, c'est cadeau, voici mon trio de tête pour travailler ton cardio : "Turning point", "Deal's gone bad" et "Set in stone", avec un p'tit "Homegrown" en rab pour la forme, et sans compter la mega reprise de la mort qui tue qui déchire en morceau bonus caché, à l'ancienne. Trop vieux pour mourir jeunes mais bien nés pour être vivants (salut Patrick !).