Formé à l'initiative de Bobby Gillespie (batteur de Jesus and Mary Chain), Primal Scream voit le jour en 1984. Rejoint par deux guitaristes Andrew Innes et Robert Young, le groupe évolue à ses débuts dans des sphères indie rock old-school noisy somme toutes très classiques et que l'on retrouve sur Sonic flower groove, le premier album du groupe (sorti en 1987). Par la suite, le style Primal Scream va bousculer les étiquettes, le groupe fuyant le conformisme pour laisser parler son éclectisme musical. Punk, dub, éléctro et indie-pop, le groupe va alors s'associer à des DJ's pour sortir Screamadelica (1991) et Vanishing point (1997). Entre-temps, Primal Scream a également produit un album de rock pur et dur Give out but don't give up, mais c'est surtout l'évolution de sa musique vers un indie-rock branché dance-floor qui fait le succès du groupe. A la manière des Death in Vegas ou Prodigy, le groupe anglais est aujourd'hui considéré comme l'une des formations cultes de la scène éléctro-rock internationale et a frappé un dernier grand coup en supprimant les voyelles du titre de son sixième album studio : XTRMNTR (2000). 2003 sort Evil heat, un disque fraichement accueilli, aussi bien par la critique que par le public, et suivi l'année suivante de Dirty hits, le premier best-of du groupe, à l'intérêt artistique très relatif. 2006, alors que l'on pensait le groupe quasiment en pré-retraite, Primal Scream se remet le pied à l'étrier et sort son nouvel album : Riot city blues.