Poste 942

Poste 942 / Chronique LP > Long replay

Poste 942 - Long Replay Poste 942 a de la suite dans les idées ou alors ce sont d'éternels insatisfaits... En tout cas, depuis 2016, ils nous peaufinent des titres, les servent et les resservent... Ce Long replay est en effet une version "améliorée" de leur Long play sorti il y a 2 ans (avec un line-up différent), on retrouve donc des morceaux qu'on connaît déjà (deux étaient même présents sur Extended play ² dès 2016) et un poil de nouveauté (quand même, "Kill the princess" montre vers quoi devrait tendre le combo à savoir encore plus de guitares). Les plus fans pourront voir l'évolution du titre "49.3" (agrémenté d'un solo), les autres apprécieront les progrès en termes de son et les Béotiens découvriront un groupe de rock véner un peu à l'ancienne. Le genre de gars qui travaillent leur voix au whisky, qui nettoient leurs cordes avec de la bière et tapissent les peaux de batterie avec un peu de cendres pour étouffer un poil les frappes. Avec des influences purement seventies, un penchant pour le swing et aucun complexe à tenter des trucs qui sortent de l'ordinaire (la cornemuse qui déboule sur "Whiskey", le détournement de "Ghostbusters" en morceau caché...), les Varois ne font pas comme tout le monde et refusent de se laisser enfermer dans un tiroir. Allez, maintenant, on se met au boulot et on compose du son neuf !

Publié dans le Mag #37

Poste 942 / Chronique EP > Extended play ²

Poste 942 - Extended play ² On peut reprocher à Poste 942 une production un peu légère (le groupe a enregistré lui-même ses trois titres faisant confiance à son guitariste) et un chant parfois hésitant (quand il quitte les graves ou cherche à charmer) mais en aucun car leur envie furieuse d'envoyer du riff. Le quintet varois avait rechargé le fusil en 2014 avec son premier EP, ici, le coup est bel et bien parti et mieux vaut ne pas être dans la ligne de mire. Entre un HardRock dépouillé de ses stéréotypes et un Stoner rocailleux, il n'y a pas beaucoup de place pour les temps calmes mais ce n'est pas plus mal car le groupe est bien meilleur quand ça swingue ("49.3") ou quand il casse des hanches ("Devil's complaint"). Avec uniquement trois cartouches, Poste 942 montre qu'il est à l'aise, les différentes rythmiques, la variété des sons et la diversité des attaques du micro donnent une identité forte à chaque titre sans perdre le fil conducteur et la patte du groupe. Si dans le futur, ils gardent cette énergie et la volonté de composer des morceaux aussi construits et réussissent à capter correctement leur son et à gommer les petits défauts, ils auront de quoi se démarquer sur une scène foisonnante.