Envie de gesticuler, de libérer vos bas instincts ? Je crois qu'on tient là un disque qui accompagnerait à la perfection vos émois. Il n'a pas de nom, ou plutôt il est éponyme, il s'agit du premier album des Parisiens de La Poison. Avec un premier EP de 4 titres au compteur sorti en 2017, le trio composé de Moon au chant, Daniel Jamet à la guitare (Mano Negra, Pause, Desert Rebel) et de David Ménard à la batterie, au clavier, à la guitare et aux chœurs (Maximum Kouette) s'apprête à renverser la scène électro-rock française. Après avoir laissé ces dernières années des traces (vertes) sur scène (La Fête de l'Humanité, Bar En Trans), La Poison formalise son savoir-faire sur un disque survitaminé alliant avec brio plusieurs genres tels que la new-wave 80's ("Super hero"), la pop acidulée ("The last train"), les ritournelles funky ("Mrs Jane"), la soul ("Shake it") ou même le post-punk ("Wanted girl"). Vous l'aurez compris, ce disque ne manque pas d'atouts pour faire profiter tout le monde, sans pour autant amener une nouvelle pierre à l'édifice de la musique. Mais est-ce bien le plus important ?
Publié dans le Mag #37