Quand Dave Curran, bassiste d'Unsane troque son intrument contre une guitare, ça s'appelle Pigs. Il est rejoint par James J. Paradise (Player's Club, Freshkills, Hellno) à la batterie et Andrew Schneider, producteur de renom (Made Out Of Babies, Keelhaul, Cave In, Converge...), à la basse. En février 2011, le groupe livre un EP 3 titres inaugural, via Coextinction Recordings, le label d'Unsane, avant de sortir un an plus tard son premier album intitulé You ruin everything, via le label français Solar Flare records (Sofy Major).
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Liens pour Pigs
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Pigs discographie sélective
Liens Internet
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- Métalorgie : webzine punk-métal
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Pigs / Chronique LP > Wronger
Pour les cancres au fond de la classe, Pigs, c'est Dave Curran (Unsane), Andrew Schneider (ingé-son au CV long comme l'instrument de travail de Rocco...) et Jim Paradise (Ex-Player's Club). Après un premier album intitulé You ruin everything, le groupe revient aux affaires les crocs encore plus acérés avec Wronger. 9 titres dont une intro' indus-noise plombante ("A great blight") et un intermède red-neck ("Mouth dump") qui en fera marrer plus d'un. Inutile de tergiverser sur ce retour du trio, c'est une baffe monumentale et on y retrouve tout ce que l'on attend d'un projet avec Dave Curran : riff en acier trempé, voix papier de verre, compositions turgescentes et songwriting millimétré. Ce texte pourrait amplement s'arrêter là mais on oublierait de te dire qu'il y a même un featuring cinglant de Julie Christmas (Spylacopa, Made Out Of Babies...) sur "Bug boy" qui devrait rappeler le meilleur de son ancien groupe. Au final et même en multipliant les écoutes, un album qualitativement aussi monstrueux que le Visqueen d'Unsane, c'est dire si c'est un indispensable pour les fans du père Curran et pour les amateurs de noise-core qui ne débande jamais.
Pigs / Chronique EP > Gaffe
Après un excellent You ruin everything, les Pigs (Dave Curran d'Unsane, le producteur Andrew Schneider - Pelican, Keelhaul, Made Out Of Babies -, Jim Paradise...) reviennent déjà aux affaires avec un EP de 3 titres, toujours via Solar Flare records (Sofy Major, American Heritage...). 3 morceaux, c'est court et pourtant, ça laisse déjà présager d'un second effort qui risque d'avoir le même écho chez les amateurs de noise-rock doté d'un mur du son qui copine avec un peu de mélodies.
Gaffe commence tambour battant avec... "Gaffe" et sa basse granuleuse qui capte l'attention dès les premiers instants. Sur cette première piste, la recette Pigs semble ne pas avoir évolué d'un iota, un mur noise degueulassé par la voix sur-rocailleuse de Dave Curran, mais tant que ça reste érectile pour les oreilles, il est difficile de leur faire un quelconque reproche. Avec "Elo kiddies", le second titre, le groupe se met en danger et par la même occasion sous les foudres des aficionados les moins ouverts d'esprits avec un refrain scandé et accrocheur digne d'un AC/DC (crétin de chroniqueur, il s'agit d'une cover de Cheap Trick), reste que passée la surprise de cette orientation, on se prend au jeu et il est difficile de ne pas faiblir sous les assauts un brin mainstream rock passé à la moulinette de Dave Curran et sa bande. Le dernier titre, "If I'm lucky", c'est du Unsane pur jus qui malmène les nerfs durant 7 minutes : un riffing implacable, la jolie glotte de Dave et un blues urbain à l'atmosphère digne d'une balade dans des égouts qui servent de repère aux camés du coin.
Au final, si tu ne connaissais pas Pigs avant cette chronique, empare-toi donc de You ruin everything (disponible via Solar Flare records) avant de déguster Gaffe. Si le groupe t'es déjà familier, il ne reste plus qu'à t'armer de patience en écoutant cet EP qui semble à mi-chemin entre la récréation et la déclaration d'intentions. Dans tous les cas, il faut se jeter sur ce groupe. Capice ?
Pigs / Chronique LP > You ruin everything
Quand un musicien d'Unsane, aka Dave Curran, troque sa basse contre une guitare, trouve deux potes aux CVs alléchants pour l'accompagner, ça donne Pigs et cet album intitulé You ruin everything. Quand (bis) un musicien d'Unsane aka le groupe noise-hardcore abrasif par excellence, va voir ailleurs pour faire de la musique. Devinez ce qu'il fait ? Et ouais, les chiens ne font pas des chats.
Mais n'allez pas croire non plus que Pigs est une déclinaison fainéante d'Unsane. Bien au contraire, Dave Curran donne avec son side-project porcin une sorte de version plus mélodieuse, d'avantage portée sur les accroches et les variations. Dès le premier titre, on se retrouve en terrain conquis : voix à gorge déployée (t'a vu ma glotte ?), riff accrocheur et percutant, section rythmique pacsée et en symbiose totale... Pas de doute, le père Curran va mener la barque Pigs comme il a toujours mené son autre groupe, tambour battant. Là ou Pigs se démarque également et on s'en aperçoit dès les pistes suivantes, c'est dans ce riffing plus démonstratif qui n'hésite pas à tricoter sporadiquement mais aussi dans un songwriting moins mécanique qu'Unsane qui donne l'impression de se prendre toujours la même baffe (de qualité hein...) dans les oreilles. You ruin everything contient des morceaux qui rentrent dans le lard, des titres plus mid-tempos, d'autres qui accèlèrent plus méchamment et même des accalmies qui aèrent le propos. Bref, le relief sonore est beaucoup plus flagrant.
Après 11 titres savamment torchés, on ne peut que constater que You ruin everything est un excellent album. Et un cran au dessus de Wreck, dans un genre très sensiblement différent, selon mes humbles oreilles. Et en plus, ça sort sur un label français : Solar Flare records (pas mal de sorties des excellents Sofy Major). Mention excellent à la W-fenec appreciation society.